Page 450 - Revue LITAR 2019
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Résultat :
                Les tumeurs glomiques sont des lésions très rares mais non exceptionnelles souvent
                méconnues  des  praticiens  .Le  diagnostic  est  surtout  clinique  confirmée  par
                l’examen  .le  traitement  est  exclusivement  chirurgical  et  permet  de  retrouver
                l’indolence .
                Conclusion :
                Quoique d’incidence rare, les tumeurs glomiques, et en particulier celles de siège
                digital, ont la réputation d’être douloureuses. Leur sémiologie est très particulière
                et  associe  une  hyperalgésie  à  des  paroxysmes  intolérables,  déclenches  par  la
                palpation de la tumeur. Malgré les caractéristiques particulières de la douleur, elles
                demeurent  sous-diagnostiquées.  L’intérêt  de  ces  observations  est  d’évoquer  le
                diagnostic  de  tumeur  glomique  notamment  devant  des  douleurs  digitales
                lancinantes.


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                324 : DEGRÉ D’ADHÉRENCE ET D’OBSERVANCE DES
                BISPHOSPHONATES CHEZ NOS PATIENTS OSTÉOPOROTIQUES .

                Y.Makhlouf, S. Miladi, A.Fazaa, K.ouenniche, S. Kassab, L Souebni , S. Chekili, ,
                K.Ben Abdelghani, A Laatar.
                Hôpital Mongi Slim ,la Marsa


                Introduction :
                L’ostéoporose  est  une  maladie  chronique  silencieuse  jusqu’à  l’apparition  d’une
                complication  fracturaire.  L’absence  de  sensation  d’amélioration  sous  traitement
                bisphosphonates conduit souvent à une malobservance thérapeutique. Le but de ce
                travail était d’évaluer l’observance des bisphosphonates au cours de l’ostéoporose.
                Matériels et méthodes :
                Une étude transversale incluant 30  patientes suivies pour une ostéoporose a été
                menée. Toutes les patientes étaient traitées par BP pendant au moins 6 mois. Les
                dossiers des patients ont été analysés et un entretient Le degré d’observance a été
                mesuré par le test de Gérard.
                Résultat :
                Les patientes étaient âgées en moyenne de 64 ans [28-85]. L’ostéoporose était post
                ménopausique dans 73,3% des cas et cortisonique dans 26,7% des cas. Dans 30%
                des cas, l’OP était fracturaire. La durée moyenne de traitement par bisphosphonates
                était de 3,4 ans [0,5- 5ans]. Le traitement reçu était le risédronate dans 56,67 % des
                cas, l’alendronate dans 23,33% des cas et l’acide zolédronique dans 20% des cas.
                Quatre patients (13,3%) ont switché de molécules au bout de 3 ans pour inefficacité.       361
                D’après les données du test de Gérard, l’observance était bonne dans 33,3% des cas
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