Page 451 - Revue LITAR 2019
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et  minime  dans  la  moitié  des  cas.  Le  saut  d’une  prise  le  mois  précédant
                l’interrogatoire a été noté dans 40% des cas. Dix pour cent avaient manqué plus que
                trois prises. Les principales raisons avancées par les patients étaient l’oubli (65%),
                l’indisponibilité (20%) et les effets indésirables digestifs (15%).
                Conclusion :
                Ce travail met en évidence un problème d’adhésion thérapeutique chez les patients
                ostéoporotiques. L’oubli et les effets indésirables digestives demeurent les causes
                les  plus  pertinentes  de  malobservance.  L’éducation  des  patients  et  leur
                sensibilisation  quant  aux  complication  de  l’ostéoporose  sont  primordiaux  et
                pourraient améliorer l’adhésion

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                325 : APPRÉHENSION DE L’INFILTRATION ÉPIDURALE PAR LES
                PATIENTS

                Y.Makhlouf, S. Miladi, A.Fazaa, S. Kassab ,K.ouenniche,L Souebni , S. Chekili, ,
                K.Ben Abdelghani, A Laatar.

                Hôpital Mongi Slim , la Marsa

                Introduction :
                L’infiltration  épidurale  est  fréquemment  réalisée  en  pratique  courante  dans  le
                traitement des lombosciatiques. En utilisant une approche qualitative, nous nous
                sommes  intéressés  aux  croyances  et  aux  appréhensions  attachées  aux
                infiltrations.Évaluer  les  opinions  et  l’appréhension  des  patients  concernant  l
                ‘infiltration épidurale.
                Matériels et méthodes :
                Etude  retrospective  portant  sur  30  patients  colligés  auprès  du  service  de
                rhumatologie de l’hôpital Mongi Slim . Tous les patients étaient conviés à répondre
                à un questionnaire contenant les données sociodémographiques et une évaluation
                de leur croyance et de leur appréhension de l’infiltration épidurale.
                Résultat :
                L’étude a inclus 30 patients avec un sex ratio de 0,3. L’âge moyen était de 40,5
                [22,78] ans. Trente patients souffraient d’hypertension, 20% avaient un diabète,
                16,67 %avaient une dyslipidémie. Plus de la moitié des patients n’avaient pas de
                travail  au  moment  du  questionnaire (70%). La  sciatique  était  due  à  une  hernie
                discale  conflictuelle  objectivée  au  scanner  dans  86,7%,  une  arthrose  inter
                apophysaire postérieure dans 10%. Un seul cas de spondylisthésis a été retrouvé .La
                valeur médiane de l’EVA avant infiltration était de 8/10 [6,5-9].Seuls 10 patients
                savaient qu’il s’agissait d’une injection de corticoïdes ,8 évoquaient un nombre           362
                limité d’infiltrations à réaliser par an. L’appréhension a été notée dans 63,3% des
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