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N°55
                                                Décembre 2016                  International Aventure Peugeot


            band" d'une bonne dizaine d'exécutants, avec piano de concert, qui nous a enchantés toute
            la soirée du meilleur répertoire jazz et pop des grandes années. Les trois chanteuses blondes
            platine, drapées dans des robes d'un rouge étincelant qui auraient pu sortir du dressing-room de
            Marilyn Monroe, swinguaient comme au Cotton Club de Harlem. D'ailleurs, ce quartier de New
            York tire son nom de la ville hollandaise de Haarlem. La boucle est bouclée.

                                                                 Déjà  riche  en  distractions,  le  week-end
                                                                 n'était fini. Dimanche  19 juin au matin,  tous
                                                                 les  participants  se  sont  retrouvés  sur  la
                                                                 pelouse  face  à  l'hôtel  pour  une  cérémonie
                                                                 inattendue qui fit particulièrement plaisir aux
                                                                 enfants  :  un  lâcher  de  ballons.  Les  ballons,
                                                                 approvisionnés  par  centaines,  étaient  soit
                                                                 bleus  soit  blancs.  Pour  ceux  qui  l'auraient
                                                                 oublié,  les  couleurs  de  Peugeot  ne  sont  plus
                                                                 bleu  et  jaune,  ce  sont  le  bleu  et  le  blanc.
                                                                 Cette nouvelle combinaison de coloris est plus
                                                                 chic,  et  correspond  à  l'image  de  milieu  de
            gamme supérieur que le groupe PSA entend donner à la marque. À vrai dire,  pour nous autres
            collectionneurs, il n'a jamais été question qu'elle soit autre chose qu'une marque de  catégorie
            supérieure. Cette parenthèse étant fermée, revenons à nos ballons. Pourquoi un lâcher ? Xavier
            Crespin l'a expliqué dans un discours assez émouvant. Son parcours professionnel l'a amené à
            passer plusieurs années dans les pays de l'Est, en une période où cette partie de notre continent
            ne faisait pas encore partie de l'Union Européenne. Les gens, à cette époque, aimaient inscrire
            leur nom et leur adresse sur une étiquette attachée à une baudruche et lancer leurs ballons, les
            jours de vent favorable, dans l'espoir qu'ils aillent "de l'autre côté". Ces personnes souhaitaient
            ainsi nouer des contacts dans la moitié ouest du continent qu'ils percevaient comme prospère,
            pacifique et désirable. Avec bien sûr l'espérance d'en faire un jour partie. Comme le Royaume-
            Uni  était  ce  dimanche-là  en  pleine  campagne  du  Brexit  (et  on  n'en  connaissait  pas  encore  le
            résultat ! ), on ne peut pas s'empêcher de penser à la valeur symbolique de ce lâcher de ballons.
            Sous un ciel couvert, ce fut l'instant de mélancolie du rassemblement. Mais celui-ci n'était pas
            fini, et les participants renouèrent rapidement avec la joie d'être ensemble... et avec le volant
            de leurs voitures. C'était reparti pour une nouvelle balade. Cette fois-ci nous allions longer et
            traverser une multitude de cours d'eau.











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