Page 162 - Des ailes pour le Brésil
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Après nous être totalement investis pendant dix-sept ans dans cet
                  endroit isolé, unique, nous avons décidé de vendre et en voici les

                  raisons.
                  Les principales causes de la vente étaient liées à ma santé et à la

                  violence des alentours.
                         Un des premiers motifs fut l’opération d’une hernie inguinale

                  quelques années auparavant, les efforts physiques des travaux des
                  champs ne m’étaient pas conseillés.
                  Les journées de travail étaient longues et pénibles.

                  Pour éviter les plus fortes chaleurs, je travaillais dès le lever du soleil,

                  vers cinq heures, jusqu’à environ dix heures, puis ensuite l’après-
                  midi, de trois heures, jusqu’au début du coucher du soleil.
                   Je  souffrais  depuis  deux  ans  d’un  genou,  et  je  marchais  mal  en

                  m’appuyant sur une canne.
                   J’avais été opéré d’un ménisque, à la fameuse clinique du genou de

                  Paris.
                   Dans les années 80-90, les chirurgiens recommandaient le retrait de

                  ce petit fibro-cartilage qui sert de ressort.
                  Ces regrettables gestes chirurgicaux ont eu de graves répercussions

                  pour le reste de ma vie !
                  Depuis, ils ont changé d’avis, mais le mal avait été fait.

                  En 2010, j’ai subi la chirurgie d'une prothèse totale du genou droit.
                  Je suppose que c’était la conséquence de l’usure des cartilages que

                  le corps médical n’avait pas prévue !
                  Dans  les  ténèbres  de  la  salle  d’opération,  après  avoir  reçu  une
                  anesthésie péridurale, ma tête s’emplit des bruits de la scie oscillante

                  coupant le tibia ainsi que celui de la râpe.
                  Si j’avais évité cette opération peut être que je marcherais mieux, car

                  je souffre actuellement des effets secondaires ?
                  En tout cas, je marche mal, même avec des semelles orthopédiques

                  et  je  souffre  encore  d’effets  de  tendinite  chronique  au  pied  et
                  d’arthrose.

                  C’est la vieillesse !
                       L´insécurité grandissante dans la région était la deuxième raison

                  importante justifiant notre décision de vendre.
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