Page 74 - Des ailes pour le Brésil
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Une subite grève en était la raison, phénomène assez fréquent et
                  pas inconnu dans  ce pays. Bernard  me raconta  que le fait de se

                  retrouver  sur  un  parc  de  stationnement  mexicain,  entouré  de
                  conteneurs avec trois cents personnes en tenue de soirée n’était pas

                  une simple affaire.
                           Le  téléphone  portable  n’existait  toujours  pas  pour  régler

                  rapidement une telle situation !
                  Bernard envoya un motocycliste pour me prévenir.
                  Dans  de  telles  circonstances  que  faire  de  ces  trois  cents  clients

                  endimanchés. Où trouver d’autres autobus ?













                                                               Un bel autobus mexicain !
                          C’était le problème à résoudre, et de surcroît, en fin de journée
                  un samedi ! Quand deux heures plus tard les bus arrivèrent, on me

                  demanda  vertement  de  laisser  Bernard  achever  sa  conférence.
                  Surprenant !









                                                Les pyramides de Teotihuacan.
                         Je  trouvais  mon  sympathique  Bernard  juché,  sur  une  sorte
                  d’estrade de fortune, avec trois cents auditeurs l’écoutant avec intérêt

                  assis par terre.
                  Il avait entrepris, au clair de lune, de leur raconter les origines du

                  Mexique et de leur faire une visite orale, anticipée de ce qui était
                  prévu  pour  le  lendemain :  la  visite  du  site  des  pyramides  de
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