Page 160 - ANGOISSE
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- On entre et on leur fout notre poing dans la gueule, lui répondirent quelques
autres d’une voix presque commune.
C’est alors qu’un homme de haute stature avec une coiffure faisant penser
immédiatement à celle d’un militaire, fendit la foule et grimpa les quelques
marches du parvis afin que tout le monde puisse le voir.
- Mes amis, entonna-t-il d’une voix de stentor, nous sommes combien ? Cent,
peut-être cent vingt hommes tout au plus. A l’intérieur ils sont dix à douze fois
plus que nous et ont par conséquent l’avantage du nombre. Si on entre, malgré
notre volonté de leur faire expier leurs fautes, c’est la déroute assurée et bien
entendu ce n’est pas ce que vous voulez ?
- Non ! hurla en chœur la foule subjuguée de s’être enfin trouvée un leader.
- Alors nous avons deux solutions. La première étant de repartir dans nos
foyers sans avoir puni ces terroristes. Puisque, vous entendez bien, tous les
musulmans sont des terroristes ou le deviendront un jour ou l’autre. C’est
inscrit dans leur foutue religion. Voulez-vous repartir la queue entre les jambes
sans leur avoir donné une bonne leçon ?
- Non ! Réitéra la foule d’un même élan.
- Dans ce cas j’ai une autre solution à vous proposer qui vous rendra digne de
vos familles en les ayant protégées de ceux qui veulent les anéantir, de ceux
qui veulent les asservir. La France ne doit pas devenir une terre d’Islam qui
obligerait un jour vos femmes, vos filles, vos sœurs, à porter le niqab !
L’homme fit silence quelques secondes afin de s’assurer que tous étaient
bien suspendus à ses lèvres puis il reprit.
- A l’aide de vos barres de fer et de tout ce que vous pourrez trouver autour de
vous nous allons bloquer toutes les issues du bâtiment afin qu’ils ne puissent
pas sortir. Ils seront enfermés comme les rats qu’ils sont. Ils vont vociférer,
crier, hurler et vous pourrez vous délecter de leurs lamentations. Ce qui ne
sera qu’une réponse légitime à tout le sang qu’ils ont répandu depuis des
siècles. Ils seront terrorisés, soyez en sûrs et certains vont peut-être même
confesser tous leurs péchés en espérant expier leurs fautes de s’être
prosternés devant un faux Dieu. Certains supplieront mais vous ne devrez pas
les écouter. Leurs suppliques ne seront que mensonges pour mieux vous
tromper. C’est alors et alors seulement que je mettrai moi-même le feu au
bâtiment !
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