Page 181 - ANGOISSE
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En faisant savoir qu’il n’y avait pas de vacance du pouvoir et que la République
continuait à les protéger des menaces. De toutes les menaces.
- On doit y aller.
- Je réitère pour la dernière fois mon offre. Veux-tu bénéficier d’une protection
rapprochée ? Ce qui ne serait pas un luxe inutile, poursuivit-il, si on tient
compte du fait que nous sommes devenus des cibles à abattre auprès des
terroristes.
- Je pense d’une part, mon ami, que ces derniers actuellement sont plutôt
préoccupés par le fait d’échapper à nos filets et qu’ils ne sont par conséquent
sans doute pas en capacité de fomenter un attentat. D’autre part, mobiliser
des policiers pour notre propre sécurité n’aurait aucun sens si on considère
qu’ils sont beaucoup plus utiles ailleurs en ce moment.
- C’est donc non ?
- C’est donc non. Du moins pour la protection rapprochée. Par contre, si on
pouvait avoir un chauffeur pour nous emmener, je pense que ce serait
grandement avisé.
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