Page 169 - L'Empreinte du temps
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- Pas vraiment, non pas vraiment. J’ignore si actuellement la
procédure impose de relever les empreintes de la victime mais en
1987 ce n’était pas le cas et pourtant je l’ai fait. J’ai eu l’intuition qu’il
fallait que je le fasse en espérant qu’un jour cet « héritage » soit
transmis à ceux qui allaient me succéder car il leur serait utile. C’était
ma manière à moi, un peu comme une bouteille à la mer, de faire
savoir que je n’avais pas rêvé, que je n’avais pas imaginé l’inscription
sur le miroir et que tout cela était bien réel. C’est merveilleux !
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