Page 86 - L'Empreinte du temps
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- Rien d’autre que ce que je viens d’expliquer patron.
- Comment ce type…comment s’appelle-t-il déjà ?
- Gilles SOURIQUET.
- Oui comment ce Gilles SOURIQUET pouvait-il savoir que vous veniez
pour l’interpeller ? Et faire ainsi tout son cirque ?
- Je n’ai pas d’explications. En dehors de Laurent VILLARD de l’IJ qui
m’a transmis l’information et de nous-même personne d’autre n’était
au courant. Nous n’avons d’ailleurs pas eu le temps de prévenir qui
que ce soit puisque dès que nous avons eu l’info nous sommes partis
immédiatement sur place.
- Je présume pourtant que ce mec n’a pas de don de voyance !
- Quel intérêt aurions-nous eu patron à le prévenir ? Je n’en vois
absolument aucun.
- Je n’en sais rien. Je ne cherche pas à vous accuser, je cherche
simplement à tenter de comprendre d’où peut provenir cette fuite
dans mon propre service. Je vais vraiment finir par passer pour un
guignol.
- Autre chose, reprit-il, êtes-vous parfaitement certaine que les
empreintes de cet individu sont bien identiques à celles retrouvées
sur la scène de crime ?
- Laurent…je veux dire Laurent VILLARD était formel et je n’ai pas de
raison de remettre sa parole en doute.
Le commissaire décrocha son téléphone et demanda qu’on lui
passe l’IJ et Laurent VILLARD. Au bout de quelques minutes on lui
transféra l’appel de ce dernier. Il appuya sur la touche haut-parleur
de façon que tout le monde puisse entendre la conversation.
- Bonjour, merci de me rappeler. Ici le commissaire ROBIN. Je suis en
compagnie de Clarice que vous connaissez déjà et de Philippe
BRODEQUART gardien de la Paix. Je pense que vous imaginez le but
de mon appel.
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