Page 31 - le barrage de la gileppe
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       1813


         Le gouvernement français s’occupe d’un projet qui consiste à retenir les eaux sur les hautes
       fagnes entre Drossart et la Baraque Michel.


          Ils adressèrent à Napoléon des suppliques qui, dans le tumulte des guerres de l’Empire,
       demeurèrent sans réponse, jusqu’à ce que, en 1813, le Gouvernement impérial entreprit
       d’améliorer le régime de la Vesdre. Un projet lui fut soumis, qui consistait à retenir les eaux des
       Hautes Fagnes, entre la Baraque Michel et Drossart, par des étangs superposés qui alimenteraient
       le cours de la rivière.

          Un état de guerre endémique et la courte durée du régime hollandais firent abandonner ces
       louables intentions.

         Cependant, de plus en plus, l’industrie Verviétoise souffrait de la pénurie d’eau. Le lit de la Vesdre

       était souvent à sec et les usines chômaient.


          L’eau était si rare que la population Verviétoise, n’ayant pour s’approvisionner que ses puits et le
       ruisseau de Mangombroux, en était parfois privée et qu’on vendait un seau d’eau six centimes, rue
       de la Tranchée et rue de la Station.

         Le Gouvernement belge se préoccupa enfin de cet angoissant problème, « en présence, écrit
       J.-S. Renier, de la pénurie d’eau produite par les travaux d’assèchement exécutés en 1834 dans la
       forêt de l’Hertogenwald et la sécheresse des années 1856 et 1857 ».

















       parties jaune Gileppe et Eupen
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