Page 33 - le barrage de la gileppe
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En session de septembre 1859, la Chambre vote un premier crédit de
500 000 F « pour subsides destinés à l’amélioration du régime de la Vesdre et de la Mandel,
dans un intérêt industriel et hygiénique ». Roulers en reçut la cinquième partie.
La ville de Verviers charge M. l’ingénieur Dumont de l’étude de tous les projets qui lui sont
parvenus.
22 Septembre. — Des industriels de Fraipont demandent au Ministre de l’intérieur des
travaux pour améliorer le régime de la Vesdre.
28 juillet A l’occasion du vingt-neuvième anniversaire de son couronnement, le roi Léopold
1er visita, en 1859, les principales villes du pays. Un ouvrage parut l’année suivante, rendant
compte de cette tournée royale. Nous extrayons ce passage du livre, publié chez l’éditeur
Philippe Hen, à Bruxelles :
« Il (le roi) s’est notamment arrêté à Verviers, le 27 octobre, et a été salué par le
bourgmestre Ortmans-Hauzeur. Au nom de la Chambre de Commerce,
M. Gouvy a prononcé un discours où il a demandé au gouvernement de seconder l’industrie
textile dans sa lutte pour se maintenir à la première place.
Le roi a visité ensuite une exposition au Palais de justice : tissus et filés de laine,
machines, cordes, etc., objets divers. Le Moniteur en publie le compte rendu élogieux où il
parle notamment des blocs de pyrite et de plomb exposés par la société du Rocheux et
Onneux, et de l’exposition du prince de Capoue sur ses exploitations de mines de fer et de
plomb. Des gouttes d’or et d’argent ont été obtenues de quartz aurifères des environs de
Spa.
Un réservoir à la Gileppe
1860
Le Conseil communal décide par dix voix contre quatre que la distribution d'eau sera confiée
à une société
Le 13 juillet 1860, la Ville de Verviers fit la demande officielle de construction d’un
réservoir, dans la vallée de la Gileppe, « pour y emmagasiner les eaux de forte crue ». Et les
études limitées à l’amélioration du cours de la Vesdre subirent un temps d’arrêt.
L'ingénieur Bidaut avait de fréquentes entrevues avec Victor Doret. En sa compagnie, il
faisait des visites de prospection dans la forêt — notamment en 1858 — pour y relever le
cours et le débit des ruisseaux.