Page 78 - le barrage de la gileppe
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                   Cependant, après ces mécomptes, la Ville fut autorisée à recueillir les eaux du
               trop-plein de la Borchêne, retenues par le petit barrage, celui-ci étant relié au
                 réservoir de la Gileppe. Mais, en 1898, une épidémie de typhus se déclara qui causa

               de nombreuses victimes à Jalhay, à Dolhain et à Verviers. Il y eut plusieurs cas
               mortels. On analysa les eaux des deux ruisseaux et les chimistes imposèrent leur
               veto sur celles de la Borchêne. Les vannes furent fermées et le sont restées depuis
               lors.


                  — Et l’on a très sagement agi ! nous déclara un ancien fonctionnaire de la
               Gileppe, M. Raquet, neveu du premier barragiste Léonard Legras auquel il succéda
               en 1888 pour ne prendre sa retraite qu’à la fin de 1930. Les eaux de la Borchêne
               étaient polluées dans la traversée des pâtures de Jalhay, Fouyîr et du Maloupont..
                 Béthane

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