Page 24 - Sophro_ Module3_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE


               Phase 2 : Méthodes de modification autogène


            Il existe deux sortes d’exercices :

            Les F.O.S (formules organo-spécifiques) qui modifient la physiologie d’une
            zone  en  particulier.  Elles  renforcent  les  sensations  perçues  dans  les

            exercices  standards  (chaleur,  pesanteur,  etc.)  Dans  le  cas  d’une  rhinite
            spasmodique  par  exemple,  le  patient  devra  dire  :  « mon  nez  est  frais ».
            Dans le cas d’une énurésie (mictions diurnes), le patient dira : « ma vessie

            est chaude ».

            Les  F.I  (formules  intentionnelles)  qui  ont  un  effet  sur  les  fonctions
            psychiques. Elles sont une forme d’autosuggestion et se déclinent en trois
            types :

             Les  formules  de  neutralisation  :  utiles  dans  les  cas  d’idées  fixes  et

               obsessions  pour  supprimer  des  comportements  nuisibles.  Dans  le  cas
               d’un sujet hypocondriaque, il devra formuler par exemple : « je n’ai pas
               peur de la maladie, elle m’est indifférente » Les formules sont élaborées
               d’un commun accord entre le sophronisé et le sophrologue, elles doivent

               être adaptées à chaque cas et à chaque sujet.

             Les  formules  de  renforcement  qui  servent  à  renforcer  une  action
               positive.

             Les formules d’abstinence qui favorisent le sevrage d’une addiction. Par

               exemple, dans le cas d’un sujet toxicomane, cette formulation peut lui
               être proposée : « je veux éviter de prendre (telle drogue), tout le temps,
               peu importe l’occasion. Certains prennent (telle drogue), mais pas moi,
               je n’aime pas (telle drogue) ».




            Bon à savoir...

            Les  formulations  positives  ou  négatives.  L’auto-hypnose  n’utilise  que  des
            formulations  positives,  pour  la  simple  et  bonne  raison  qu’en  état  d’hypnose,  la
            conscience est vraiment « mise au repos » et l’on ne s’adresse alors qu’à l’inconscient.
            Or,  lors  de  séances  de  sophrologie,  on  fait  appel  à  l’inconscient,  mais  aussi  à  la
            conscience.  C’est  d’ailleurs  pour  cela  que  l’on  parle  de  conscience  sophronique  ou
            supérieure  (en  méditation).  Pour  comparer  plus  simplement,  avec  l’hypnose
            l’inconscient imprime les formulations telles quelles – c’est pour cela qu’elles doivent
            être  positives  –,  alors  qu’avec  la  sophrologie  l’inconscient  et  la  conscience


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