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Principales politiques publiques à prendre en compte

CORRIDORS ÉCOLOGIQUES migration et d’échanges génétiques. C’est aussi une de cohérence écologique (SRCE) lors de l’élaboration ou
de la révision de leurs documents d’aménagement de
composante importante de la qualité de vie. Certaines
ET RÉSERVOIRS DE zones de la trame verte constituent des paysages l’espace ou d’urbanisme.
BIODIVERSITÉ remarquables. Par ailleurs, conformément au décret du 29 février 2012,
Elle est la somme des zones de connexion biologique les documents graphiques du PLU font apparaître, s’il y
Dispositions générales ■ La trame verte et bleue est (haies, bosquets,…) et des habitats naturels connectés a lieu, les espaces et secteurs contribuant aux
l’un des engagements phares du Grenelle. Cette (bois, coteaux calcaires,…). Les espaces agricoles de continuités écologiques et à la trame verte et bleue
démarche vise à maintenir et à reconstituer un réseau qualité ont un rôle primordial à jouer dans ce contexte. (article R.123-11 i du code de l’urbanisme).
d’échanges sur le territoire national pour que les espèces Elle permet de valoriser l’espace agricole dans des
animales et végétales puissent être préservées et à fonctions nouvelles de préservation de la biodiversité et Application locale ■ Le SRCE de Bretagne est en
contribuer au maintien des services rendus par la des paysages. cours d’élaboration (cf. supra, « Cadres supra-
biodiversité : qualité des eaux, pollinisation, prévention communaux »). Le PLU devra néanmoins d’ores-et-dé-
des inondations, amélioration du cadre de vie, etc. ► La trame bleue correspond au réseau des cours jà protéger au niveau local une trame verte constituée
d’eau présentant un intérêt écologique et permettant de des ensembles naturels et de corridors les reliant,
l’élaboration d’une trame verte et bleue vise à : préserver la biodiversité. Elle est constituée des zones complétée par une trame bleue formée des cours
humides, des fleuves et des rivières. Elle est l’axe de vie d’eau et masses d’eau et des bandes végétalisées le
• diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des des espèces aquatiques. Ces milieux aquatiques sont
habitats naturels et habitats d’espèces ; long de ces cours d’eau et masses d’eau.
essentiels pour les poissons migrateurs ainsi que pour
• relier les espaces importants pour la préservation de toute une faune piscicole et terrestre protégée. A partir des espaces protégés, des cours d’eau, des
la biodiversité par des corridors écologiques ; zones humides, des espaces boisés, le PLU pourra
La vocation naturelle ou agricole de ces espaces de rechercher la création d’un maillage écologique et
• développer le potentiel écologique des cours d’eau et
masses d’eau et de leurs abords ; continuité, ainsi que la qualité des milieux aquatiques paysager.
concernés, doivent dans toute la mesure du possible être
• permettre la migration d’espèces sauvages dans le préservée, en raison du rôle d’équilibre écologique qu’ils La loi ALUR a également introduit la possibilité de
contexte de changement climatique ; jouent, et des fonctions qu’ils assurent du point de vue localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et
• contribuer à faciliter les échanges génétiques des relations biologiques (migrations, déplacements, les espaces non bâtis nécessaires au maintien des
nécessaires à la survie des espèces indigènes de la échanges génétiques). continuités écologiques à protéger et inconstructibles
faune et de la flore sauvage. quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les
L’objectif des trames verte et bleue est d’assurer une desservent (article L.123-1-5 III 5° du code de
continuité biologique entre les grands ensembles l’urbanisme).
La trame verte et bleue concerne aussi bien la naturels et dans les milieux aquatiques pour
biodiversité « extraordinaire » identifiée grâce à des permettre notamment la circulation des espèces Par ailleurs, le règlement du PLU peut imposer une part
protections environnementales ou des inventaires sauvages. minimale de surfaces non imperméabilisées ou
particuliers (site Natura 2000, ZNIEFF…) que la éco-aménageables, éventuellement pondérées en
biodiversité ordinaire. En application de l’article 121 de la loi ENE, modifiant fonction de leur nature, afin de contribuer au maintien de
notamment l’article L.371-2 du code de l’environnement, la biodiversité et de la nature en ville (1° de l’article
► La trame verte est une armature d’espaces naturels les collectivités territoriales et leurs groupements L.123-1-5 III du code de l’urbanisme).
et cultivés dont la continuité assure aux espèces compétents en matière d’aménagement de l’espace ou
animales et végétales des possibilités de dispersion, d’urbanisme prennent en compte les schémas régionaux

Révision du plan local d’urbanisme de Milizac 34