Page 95 - Al-Mouwatta
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(567) 51 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
               lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Allah Le Béni et Le Très-Haut a dit: «Si Mon adorateur
               aime ma rencontre, J'aime le rencontrer et s'il répugne ma rencontre, Je répugne à le
               rencontrer».


               (568) 52 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
               lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «un homme qui n'a jamais fait un acte de bien dit à ses
               parents, que, lorsqu'il meurt, qu'ils lui brûlent le corps, puis qu'ils répandent (ses cendres)
               moitié sur la terre, et l'autre dans la mer par Allah, Si le Seigneur a la puissance (de le
               reconstituer), Il le châtiera d'un châtiment qu'il n'aura jamais fait subir à personne auparavant.
               Quand l‟homme mourut, les siens exécutèrent sa volonté. Allah alors, demanda à la terre de
               rendre ce qu'elle a pris, et à la mer de faire pareillement. (Une fois que l'homme ait été
               reconstitué) Allah lui dit: «Pourquoi tu as fait cela»? L'homme répondit: «Par crainte de toi, Ô
               Seigneur, et Toi tu le connais bien». Allah alors lui pardonna».


               (569) 53 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
               lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «tout nouveau-né, naît sur la "fitra"; ses parents font de lui
               soit un juif, ou un chrétien; comme les chameaux qui naissent d'une chamelle saine et
               intégrale; vois-tu parmi ces chamelets un seul dont un membre est amputé»? On lui demanda:
               «Ô Envoyé d'Allah! Que penses-tu de ceux qui meurent en bas âge»? Il répondit: «Allah,
               connaît ce qu'ils auraient fait».


               (570) 54 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
               lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «l'Heure suprême ne se dressera que lorsqu'un homme
               passant par la tombe d'un mort, se dira: «Oh! si seulement j'étais à ta place».


               (571) 55 - Abou Katada a rapporté qu'un convoi funèbre passant devant l'Envoyé d'Allah
               (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), il s'écria: «il est délivré, et
               on est délivré de lui». On lui dit: «Ô Envoyé d'Allah! Quel est celui qui est délivré et celui
               dont on est délivré de lui»? Il répondit: «le serviteur croyant, quand il meurt, il sera délivré
               des peines de ce monde d'ici-bas pour jouir de la miséricorde d'Allah. Quant au pervers, les
               hommes ainsi que les pays, les arbres et les bêtes seront délivrés de lui».


               (572) 56 - Abou Al-Nadr, l'esclave de Omar Ibn Oubaidallah a rapporté que l'Envoyé d'Allah
               (salallahou alayhi wa salam) l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce
               et la paix d'Allah), quand Osman Ibn Maz'oun mourut, et on fit passer son cadavre près de lui,
               a dit: «Tu quittes ce bas-monde sans que tu aies rien eu de ses plaisirs».


               (573) 57 - Alqama Ibn Abi Alqama a rapporté que sa mère a dit: «J'ai entendu Aicha, la
               femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
               raconter: «Une nuit, l'Envoyé d'Allah(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) se leva, porta ses habits et sortit. Je demandai à ma domestique Barira de le suivre.
               Le suivant, elle le trouva debout à l'extrémité (du cimetière) de «Al Baqi» et il y resta le
               temps que Allah voulut, puis il retourna. Barira l'avait devancé et était venu m'informer. Je ne
               lui ai rien parlé à ce sujet, que le matin, en lui mentionnant le fait d'hier; il me répondit: «On
               m'a chargé de me rendre chez les habitants du «Al-Baqi» pour prier sur eux».

               (574) 58 - Nafé a rapporté que Abou Houraira a dit: «accélérez vos pas en portant le brancard
               du mort "janaza", car c'est du bien que vous devancez au mort (s'il était vertueux), ou du mal
               dont vous déchargez vos épaules (s'il était pervers)».
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