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de parenté, qui ont brisé la solitude et renforcé in fine l’efficacité des soins
et médicaments. Mais l’écologie populaire est elle aussi diverse et n’ayant
pas de représentation politique unifiée a réagi en fonction de ses
sensibilités.
L’écologie sociale et communaliste
L’Appel Covid-Entraide, suscité par les Gilets Jaune de Commercy et les
militants antinucléaires de Bure, soputenus par des intellectuels écologistes
a entraîné la création de plus de 650 groupes d’entraide qui ont montré
leur efficacité en terme de solidarité populaire. De multiples
expérimentations utiles et nécessaires ont eu lieu : multiplication de
Brigades de Solidarité Populaires, de cantines et de soupes populaires,
d’épiceries, de circuits courts villes – campagnes prises en main par les
habitants des quartiers et des villages. Ces communautés de lutte et d’auto-
défense sociale s’organisent à partir des territoires et des bassins de vie
pour organiser un ensemble de pratiques fondées sur des valeurs politiques
et culturelles communautaires visant à la défense des intérêts des
populations. Ce qui est en jeu dans cette auto-organisation, c’est le droit à
l’existence reposant sur des droits fondamentaux (droit à l’alimentation,
droit à la santé, droit au logement).
Ces pratiques d’entraide populaire rejoignent quatre principes issues de
l’économie morale, concept créé par l’historien E. J. Thompson :
l’affirmation d’un droit prioritaire de la communauté sur les ressources
produites localement ; l'existence d'un "juste prix", qui est celui qui permet
à tous les membres de la communauté d’accéder aux subsistances ; la
légitimité d'une sanction pour ceux qui tirent profit de la situation
(multiplication par exemple des plaintes des familles de victime contre les
Ministres) ; la conviction d’agir en toute légalité. De la révolte à l'entraide,
ce mouvement populaire communaliste exprime un puissant besoin d’auto-
organisation sociale fondé sur la notion d’Assemblées populaires locales et
non sur un municipalisme replié sur soi et identitaire.
Les appels comme celui de « se fédérer » ou « agir contre l’intoxication du
monde » ont tenté de traduire politiquement cette écologie d’en bas
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