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INSPECTION D’UN TEMPS

             Mesure de durée au temps autant que le temps démesure son
             propre temps au temps sablier au regard de l’horloge de la
             boulière   callypyge,   là-devant   moi,   en   arrière   train,   je   suis
             l’improbable client contrôleur qui entre par la petite porte de
             la ruelle gorgée d’eau.

             Je   m’installe  califourchon  sur   le   sol   de  la   seule   pièce  du…
             temps et… j’attends. Je n’ai rien à faire d’autre que d’attendre
             le sourire sur mon visage, une boîte aux lettres de confiance
             qui m’apporte tous les timbrés de la terre qui supporte déjà
             une part d’impossibles idiots, imbéciles…

             J’attends le compte rendu de l’espace-temps impétueux devant
             le tableau noir de craie poussiéreuse blanche presque ingénue
             qui s’impose, mais je ne suis pas une broutille de temps à me
             laisser  embobiner  dans le  sens inverse d’une aiguille d’une
             montre et ou d’un calculateur quantique. Non, non…

             Je   note   que   la   jeune   femme   seconde   une   autre   femme   et
             qu’elle écrit avec un calame, c’est un bon point pour elle à
             l’heure des comptes…

             Je ressens ce moment à venir sur l’imperceptible cadran de
             mon   humeur   les   effets   fugaces   d’une   nuitée   en   compagnie
             d’une call-girl  au regard  envahissant d’être aimée et  froide
             comme   de   l’azote   et   qui   comptait   les   minutes   avant
             l’éjaculation des secondes mâles au malaise du précoce et la
             repasser par une paire de gifles.

             Mon temps, ici n’est pas implicite et j’attends la boulière à me
             rendre compte  à défaut de me  rendre gorge  et je  pense  à
             l’intérieur d’un espace intime que la mesure du temps à la
             démesure du détemps s’étend et intente l’impossible retour
             sur   soi   car   la   seconde   est   seule   à   concevoir   la   naissance,
             maîtresse de l’instant et de l’éternité à sa froide existence qui
             ne connaît pas la sensation du… câlin…

             Je suis le Maître du Temps de celui qui ose poser remontrance
             sur la seconde de retard qui ne fait pas son travail…
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