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Sada Niang / La FEPACI et son héritage 225
en Italie. Le Centro Sperimentale di Cinematografia a été fondé en 1935 sous la direction de Luigi Chia-
rini, un antifasciste. Des cinéastes tels que Roberto Rossellini, Luigi Zampa, Luciano Emmer, Pietro
Germi, Giuseppe De Santis et Michelangelo Antonioni.
Birri a rejoint le centre après une tentative très décevante en Argentine pour démarrer une carrière de
cinéaste : "Avec le Mexique et le Brésil, l'Argentine a traditionnellement été l'un des grands centres ci-
nématographiques d'Amérique latine. Au début des années cinquante, lorsque j'ai décidé de devenir ci-
néaste, le régime du général Juan Perón avait écarté et avili l'industrie cinématographique nationale.
Malgré cela, j'ai décidé de quitter mon Santa Fe natal et de me rendre à Buenos Aires pour apprendre à
faire des films. J'ai commencé à chercher du travail en tant qu'assistant producteur, mais j'ai vite appris
à revoir mes ambitions à la baisse jusqu'à ce que, finalement, je m'offre aux studios Argentina Sono
Films en tant que concierge. Rien à faire. Il semble que tous les emplois dans l'industrie cinématogra-
phique étaient contrôlés par une sorte de mafia. Pour les gens comme moi, toutes les portes étaient fer-
mées. J'ai décidé d'apprendre le cinéma là où il était enseigné et j'ai découvert deux grandes écoles de
cinéma européennes : l'IDHEC à Paris et le Centro Sperimentale di Cinematografia à Rome" ; Fernando
Birri, "The Roots of Documentary Realism", dans Cinema and Social Change in Latin America, ed. Ju-
liana Burton, (Austin : University of Texas Press, 1986), Voir aussi Roy Armes, Patterns of Realism
(Londres : Tantivy Books, 1971), 34.
16. Juliana Burton (ed). Cinema and Social Change in Latin America (Austin : University of Texas
Press, 1986), 6.
17. Fernando Solanas et Octavio Getino " Vers un troisième cinéma " http:// documentaryisneverneu-
tral.com/words/camasgun.html, consulté le 13 avril 2013.
18. Peter Bondanella, Italian Cinema from Neorealism to the Present (New York : The Continuum In-
ternational Publishing Group, 2001), 34.
19. Roy Armes, Patterns of Realism (Londres : Tantivy Books, 1971), 67.
20. Veronica Cordoba, " Le nouveau et l'ancien cinéma bolivien ", Jump Cut 54 (automne 2012)
http://www.ejumpcut.org/currentissue/tibbits-cordova/index.html#p1, consulté le 14 avril 2013.
21. D'abord écrivain, Oscar Soria s'est tourné vers l'écriture cinématographique et le cinéma de 1950 à
1988. Sanchez écrit que " tout au long de sa carrière littéraire, Soria a écrit sur le monde du mineur bo-
livien, l'altiplano et la ville de La Paz De ce monde littéraire qu'il a laissé derrière lui sont nés Mis
caminos, mis cielos, mi gente (1966), Sangre en San Juan (1969) et Sepan de este Andar (1991). L'art
et la politique du cinéma bolivien. (Lanham : The Scarecrow Press, 1999), 61-62.
22. José Sánchez-H. The Art and Politics of Bolivian Cinema (Lanham : The Scarecrow Press, 1999),
64, 78.
23. Ibid, 65 ; Jorge Sanjinés, "Teoría y práctica de un cine junto al pueblo" 1972.
http://www.virnayernesto.com.ar/VYEART61.htm, consulté le 1er juin 2007.
24. Sanchez, Le cinéma bolivien, 82-83.
25. Burton, (ed). Cinema and Social Change in Latin America, 38.
26. Ibid, 39.
27. Ibid, 39.
28. Ibid, 82-83.
29. Sánchez-H. Le cinéma bolivien, 65.
30. Zuzana Pick, Latin American Filmmakers and the Third Cinema (Ottawa : Carleton University Film
Studies Program, 1978), 78.
31. Ibid. 73.
32. Ibid. 74.
33. Robert Stam, Film Theory (Malden, Mass : Blackwell, 2000), 259.
34. Ibid. 259.
35. Aine O'Healy, " Violence and the Erotic in Salvatore Piscicelli's Immacolata e Concetta " dans
http://tell.fll.purdue.edu/RLA-Archive/1999/Italian/OHEALY.HTM, consulté le 27 juin 2011.
36. Ibid.
37. Mariano Mestman, " D'Alger à Buenos Aires : The Third World Cinema Committee (1973/74) ",
New Cinemas : Journal of Contemporary Film 1, no. 1 (2003) : 40-53.
38. Voir Ahmed Rachidi, L'Aube des damnés (1965) ; Mohamed Lakhdar Hamina, Le Vent des Aures
(1970), Décembre (1972), Chronique des années de braise (1975) ; Amar Laskri, Patrouille à l'est (1972)
; Ahmed Lallem, Zone interdite (1972) ; Ahmed Rachidi, L'opium et le bâton (1972).
39. Roy Armes, Post Colonial Images : Studies in North African Film (Bloomington :
Indiana University Press, 2005), 36.
40. Ibid, 24.
Le cinéma algérien" sur http://ahds.ac.uk/ahdscollections/docroot/nafrica /algeriadetails.html consulté
le 17 juillet 2006.
42. Lakhdar Hamina filme le déroulement de la révolution en Algérie mais, sans laboratoire, il ne peut