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Férid Boughedir / Les mésaventure du panafricanisme cinématographique 271

FESPACO et du 1 Festival Culturel Panafricain d’Alger. Un an auparavant,
er
en 1968, les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) nées en Tu-
nisie en 1966, l’installaient officiellement dans leur compétition mais au
titre d’une double casquette, correspondant à l’appartenance à la fois géo-
graphique et culturelle de la Tunisie, celle d’une compétition à la fois pa-
nafricaine et panarabe .
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Le Panafricanisme cinématographique comme mouvement de dialogue in-
terculturel par les festivals, lancés au départ par les JCC et le FESPACO a
connu un développement exceptionnel qui n’a plus connu d’interruption
jusqu’à aujourd’hui, comme en témoigne l’émergence de nombreux festi-
vals dans toutes les régions d’Afrique:

1 - Afrique orientale
Le lancement en 1981 du Mogpafis (Mogadiscio Film Symposium) en So-
malie, à la naissance duquel nous avons pris part avec la Fédération Pana-
fricaine des Cinéastes, (FEPACI) (le Mogpafis survivra jusqu’en 1987).
Le Zanzibar International Film Festival à Zanzibar

2 – Afrique australe
Le Festival d’Harare au Zimbabwe
Le Festival de Maputo au Mozambique
Festival du Film de Sithengi (Cape Town) et le Festival Internation du Film
de Durban en Afrique du Sud
3 – Afrique occidentale
Le RECIDAK (Rencontres Cinématographique de Dakar, lancé par
Annette M’baye d’Herneville et son fils Ousmane William
M’baye au Sénégal
Le festival « Quintessence » de Ouidah, lancé au Bénin par Jean odoutan,

4 – Afrique Centrale
Le Festival « Les Ecrans noirs » lancé au Cameroun par Bassek Ba Kobhio,

5 – Afrique du nord
Le Festival Panafricain de Khouribga fondé par le marocain Noureddine
Saïl, un des pères du cinéma marocain
Les rencontres afro-européennes de Hergla fondé par Mohamed Challouf,
fils spirituel de Tahar Chériaa et du FESPACO auxquels il a consacré plu-
sieurs films
Luxor African Film Festival (LAFF) en Egypte.
Le Festival d’Oujda au Maroc