Page 250 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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Entre les éclats de voix et leurs chamailleries, la Vicomtesse avait sorti son
              miroir pour se repoudrer, lorsque très énervée, elle le lâcha accidentellement
              se brisa. Je me retournai alors vers elle, avec un grand sourire, pour lui
              répondre en français : « Et bien Madame, voilà sept ans de malheur » ! Je lui
              tendis mon miroir en cadeau.

                        Nous étions enfin rentrés à l’hôtel exténués, de cette éprouvante journée.
              Chacun regagnant sa chambre. Puis je fis demi-tour pour sortir m’aérer, mais je
              décidai finalement qu’il était préférable de rentrer me coucher. La fatigue eut

              tellement raison de moi qu’en prenant l’ascenseur je me trompais d’étage, et
              tentant d’introduire la clé dans la porte de la chambre sans succès, quelqu’un
              l’ouvrit aussitôt de l’intérieur et je fus surprise d’apercevoir M. Gamrasni
              dépasser la tête. Je m’étais trompée d’un étage et je l’avais surpris en flagrant
              délit dans la chambre de la Vicomtesse. Il fut autant surpris que moi, alors
              confuse je lui présentais mes excuses tout en lui souhaitant une bonne soirée.

                         Il est évident, pour la bonne cause, je n’avais rien vu puisque je n’étais
              qu’une pauvre écervelée qui s’était trompée d’étage, suite à un excès de fatigue.

























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