Page 246 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
P. 246

J’étais toujours assise dans le taxi, et lui répondis par un sourire ironique
              qui en disait long, puisque je me retrouvais affublée de deux énormes malles
              Vuitton, son sac de voyages et le mien. Décontractée, je payais la course au
              chauffeur de taxi, puis je sortis de la voiture après avoir trouvé un chariot et y
              déposer cet encombrant fardeau de malles et de sacs, me disant que j’avais

              probablement du temps devant moi pour déstresser, seule et tranquille
              jusqu’au prochain vol pour Paris, mais je n’imaginais pas que j’allais une fois de
              plus entendre ce mot italien « Chopéro » que j’avais maudit quelques années
              auparavant, lorsque je travaillais chez Guy Laroche.

                         Une fois de plus je me retrouvais, après quelques heures d’attente, dans
              une grève à l’aéroport de Linate, mais cette fois-ci c’est moi qui détenais les
              malles !


































                       Jacqueline de Ribes dans ses appartements dans l’une de ses créations
                                                    (Tissus Ghioldi)








                                                                                                         245
   241   242   243   244   245   246   247   248   249   250   251