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table ronde
QUOFI
distributeurs avec le point de vente physique, là il y a
un vrai avantage pour l’artisan.
Pascal Blache (Taka Yaka) : Moi en tant qu’artisan,
si j’ai une application où je tape le nom du produit et
qui me dit autour de moi, lequel l’a en stock, je vais
gagner du temps, mais effectivement, cela implique
que les marques travaillent entre elles.
Nicolas Gros (Bosch) : C’est peut-être l’occasion de
remettre un coup de boost sur l’application VIPros,
elle peine un peu à démarrer, mais le concept dans
le fond est bon. Prendre des marques référentes sur
leur marché, les regrouper, les faire communiquer di-
rectement vers l’artisan, voilà qui est très positif. Il n’y
a aucune volonté de remplacer le rôle du marchand,
mais plutôt de donner de l’information au travers
de l’application VIPros. Si demain il est possible de
mettre en avant justement ce qu’on appelle le retail Pascal Blache (Taka Yaka) : S’il y a plusieurs per-
connect, c’est-à-dire de renseigner sur la couverture sonnes qui se mettent d’accord sur un groupement, je
de ces marques, dire où pouvoir exactement trouver sais que j’irai là où se trouveront tous mes référents.
rapidement les produits selon les besoins, cela peut C’est au moment de l’achat que l’on veut faire une
effectivement être très bénéfique. économie directe. Maintenant, c’est aussi pour vous
l’occasion d’y faire transiter d’autres informations et
Pascal Blache (Taka Yaka) : J’ai appris un nouveau créer un lieu de référence pour les avoir et donc d’y
mot cette semaine, la “coopétition”. Cela veut dire revenir pour peut-être en obtenir d’autres.
avoir quelques sujets communs qui vont permettre
à tous d’en profiter. Nicolas Gros (Bosch) : on se rend compte effecti-
vement qu’il y a besoin d’informer en direct les uti-
Charles Biltz (Brennenstuhl) : Pour rebondir sur ce lisateurs artisans, d’où cette plate-forme. Vous dites
que vient de dire nicolas, l’avantage de VIPros, c’est qu’il y a un besoin de formation, c’est évident. Mais
quelque chose d’unique qui n’existe pas ailleurs qu’en lorsque l’on fait des interventions, on a du mal à
France. l’artisan, par exemple, qui serait fidèle à ces faire venir même 10 minutes des artisans pour leur
marques, pourrait cumuler des points cadeau de la parler produit. Il y a sans doute un besoin, mais nous
part de plusieurs d’entre elles. n’avons pas forcément une audience réceptive, d’où
justement la multiplication des canaux pour pouvoir
Vianney Hamoir (Cofaq) : est-ce que le cumul des toucher petit à petit par Internet ou autre, les diffé-
points est une motivation pour un artisan ? rentes populations d’artisans. Sur cette plate-forme,
nous allons faire en sorte que ces points puissent être
utilisés également sous forme de services pour sortir
de cette habitude de cadeaux. ainsi par exemple, avec
tant de points accumulés, la prochaine révision dans
un Bosch Car Service sera gratuite. Je suis persuadé
que ce type de service peut être intéressant pour
n’importe quel artisan.
Charles Biltz (Brennenstuhl) : a la limite, vous se-
riez les premiers au courant de nouveaux produits,
vous pourriez acheter en avant-première. Si par
exemple vous avez acquis une nouvelle camionnette,
il lui faut une sérigraphie, elle pourrait être payée par
ces points-là.
Daniel Attali (Capeb) : Il est effectivement très
compliqué de réunir des gens sur des thèmes généra-
listes ou spécialisés. C’est donc aussi à nous de faire le
boulot vis-à-vis de nos adhérents, de nos collègues. Il
Bricomag N°241 58 DÉCEMBRE/JANVIER 2020
