Page 185 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France Morphiniques et médicaments de substitution
froid, assis sur des marches, en s’abritant sous un pont ou dans
une cage d’escalier. Ce confort nouveau, offert aux toxicomanes,
n’est pas de nature à les dissuader de poursuivre leur errance. La
drogue, calme, au calme, au chaud, confortablement installé, avec
le sourire de l’infirmière et même un café et des biscuits. Ces attraits
sont de nature à confirmer l’ancrage dans ce comportement. On
sait, par contre, que sur un mode Pavlovien, l’inconfort associé à
l’administration d’une drogue diminue l’appétence qu’elle suscite.
C’est l’élément fort qui préside à l’efficacité du « sevrage sec ».
Une douloureuse abstinence, incite le toxicomane à s’en souvenir
et le fait hésiter davantage avant de renouer avec son addiction
antérieure.
Ces salles amélioreraient l’image de la rue, du quartier.
S’il peut paraître souhaitable de dissimuler à la vue des enfants
et adolescents le pitoyable spectacle de ces épaves humaines,
affalées sous des porches, on peut aussi mettre en balance
l’efficacité pédagogique de l’horreur que peuvent susciter ces
pratiques toxicomaniaques. En Suède, pays exemplaire pour
la maîtrise des toxicomanies, on apprend aux bambins, dès la
maternelle, à trembler au mot drogue comme au mot loup. Ces
pauvres hères, qui n’apportent plus à rien à la société, peuvent
servir d’épouvantail à ceux qui pourraient être attirés par les
drogues…
Les seringues et les aiguille qui traînent parfois sur les trottoirs
ou dans les espaces verts doivent faire l’objet de mises en garde
auprès des enfants. Dans ces quartiers où sévit la drogue, une
vigilance redoublée des personnels de la voierie peut (à faible
coût) pallier cette situation. De plus, par le don d’une seringue
neuve en échange de la restitution d’une seringue déjà utilisée,
les seringues usagées abandonnées devraient être rares ; très en
deçà de la médiatisation démesurée qui a été faite pour justifier
ces salles de shoot.
Ces salles assainiraient l’ambiance/l’image du quartier.
Qui peut raisonnablement imaginer que ces salles de shoot
amélioreraient l’ambiance du quartier ? Ce n’est pas ce que
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