Page 284 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                                                                                                   "Halte au cannabis"



                 omissions des cannabinophiles. Pour le cannabis et les autres
                 drogues qui nous intéressent ici, cela constituerait une anthologie
                 de la  mauvaise  foi, au service  de causes mues par des forces
                 variées  : économiques,  politiques,  philosophiques, éducatives,
                 sociales, sociétales, égoïstes. « J’aime et donc je veux, surtout ne
                 m’importunez pas avec les dommages collatéraux » ; « les mômes,
                 je n’en ai rien à cirer » ; « chacun sa route, chacun son chemin » ;
                 «  moi  ça  me  va  très  bien,  ça  me  fait  beaucoup  de  bien  »  ;
                 « c’est même un médicament » ; « le cannabis nous vient du fond
                 des âges » (comme la bêtise d’ailleurs) ; « il n’a pas toujours été
                 interdit » ; « ce n’est pas une drogue » ; puis « c’est une drogue
                 douce » ; « c’est une rampe pour sortir de l’adolescence ou pour
                 la supporter » ; « interdire c’est inciter » ; « chacun sa drogue, les
                 vieux ont l’alcool, et bien pour les jeunes c’est le cannabis » (oui
                 mais avec l’alcool en prime) ; « je ne fume qu’un joint tous les jours,
                 et vous combien de cigarettes de tabac ? » ; « si je n’avais pas le shit
                 je ne pourrais aller apprendre » ; « le cannabis, lui, ne tue pas » ;
                 « le cannabis c’est un médicament » (et le shit un merdicament ?)...
                   Une  pédagogie  forte,  cohérente,  rabâchée,  doit  s’appliquer
                 à tordre le cou à toutes ces déclarations erronées. Elle doit être
                 dispensée par des personnes évidemment  non contaminées  au
                 long cours par le cannabis, ni par les discours qui ont prévalu. Il
                 est si difficile de brûler ce que l’on a adoré (i.e. fumé).
                   Ceux qui ont contribué au désastre présent devront rendre des
                 comptes.
                   Les informations qui seront enseignées aux jeunes devront être
                 validées ; de nouveaux livrets, rédigés par la MILDECA, devront
                 avoir une toute autre tonalité que leur musique antérieure, qui n’a
                 pas su dissuader.
                   La loi interdit de faire du prosélytisme pour les drogues, il est
                 grand temps de la faire respecter et d’en finir avec les scandaleuses
                 émissions télévisées qui se livrent impunément à cette banalisation,
                 conçues pour susciter l’attrait.
                   Lors d’une  consultation  médicale,  au  collège  puis au  lycée,
                 chaque  élève  devrait  uriner  dans deux  pots. Sur l’un  d’eux
                 figurerait son nom, aux fins de pratiquer les recherches de glucose
                 («  sucre  »)  et  de  protéines  («  albumine  »)  ;  sur  l’autre  flacon,


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