Page 287 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                           "Halte au cannabis"



                   - Les «  grow shops » devraient  faire l’objet d’une attention
                     particulière, visant à en faire disparaître tout le matériel utilisé
                     pour la culture du cannabis.
                   - La vente par les buralistes du papier à cigarettes de grand format
                     (qui ne sert qu’à la  confection  des « pétards  »), devrait  être
                     interdite.
                   - La vente des pipes à eau devrait être interdite aux mineurs, et
                     même à quiconque.
                   - La vente des vapoteurs (e-cigarettes)  qui commencent à être
                     détournés pour l’inhalation du THC, en recourant à l’huile de
                     cannabis, doit continuer d’être interdite aux mineurs.
                   - La police des stupéfiants doit s’intéresser non seulement à la
                     source du trafic, mais aussi à son estuaire. Il faut qu’elle pourrisse
                     la vie des dealers et qu’elle soit très dissuasive auprès de leurs
                     « clients ».
                   - Une liste des métiers dont l’exercice est incompatible avec la
                     consommation de cannabis devrait être dressée. Les candidats
                     au  recrutement  pour  l’exercice  de  ces  métiers,  lors d’une
                     visite médicale d’embauche, annoncée une quinzaine de jours
                     à l’avance,  devraient  émettre  de l’urine  (on se prémunirait,
                     bien sûr, des subterfuges bien connus) pour une recherche de
                     drogues et de leurs métabolites. Celui/celle, bien que prévenu(e)
                     de ce contrôle, qui serait incapable d’arrêter sa consommation
                     de drogue, démontrerait qu’il/qu’elle en est très dépendant(e).
                     Comme il/elle serait susceptible d’être sous l’empire de cette
                     drogue  quand  il/elle  prendrait  sa fonction,  on  s’interdirait  de
                     le/la  recruter.  D’une  façon  non  exhaustive,  devraient  figurer
                     sur cette liste des « métiers sans drogue » : les conducteurs de
                     véhicules  de transports en commun, d’engins de chantier, de
                     poids-lourds, d’ambulance et de taxis ; les gardiens de la sécurité
                     avec port d’arme, les juges, les chirurgiens et plus largement
                     tous  les  médecins  praticiens,  les  pharmaciens  d’officine  et
                     leurs préparateurs, les personnels de surveillance des centrales
                     thermonucléaires,  les pompiers, les maîtres-nageurs, les
                     secouristes, les enseignants de tous cycles, les éducateurs, les
                     candidats au permis de conduire... Ces tests, pratiqués pour
                     le recrutement, seraient réitérés régulièrement lors des visites


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