Page 291 - Desastre Toxicomanie
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Faire barrage aux cocaïniques, aux amphétamines et aux substances apparentées
le constat d’une interaction d’une molécule avec certaines cibles
biologiques connues pour être impliquées dans les addictions.
Par exemple, s’agissant des drogues abordées ici, leur cible est
le transporteur neuronal de la dopamine (le DAT). Les molécules
pouvant être incriminées, le seront, si elles sont des inhibiteurs non
compétitifs de l’occupation du DAT, à l’instar de la cocaïne, qui
s’oppose à la reprise synaptique de la dopamine. Le seront aussi
les molécules se révélant des « substrats » du DAT, à l’instar de
l’amphétamine, internalisée par le DAT (comme la dopamine elle-
même, en compétition avec elle) au sein du bouton synaptique, où
elle produit une dé-séquestration de la dopamine stockée dans ses
vésicules et produit sa libération par le DAT, qui fonctionne alors
dans le sens opposé à celui de son fonctionnement physiologique.
Des tests automatisés (faisant appel à la technique de radio-liaison)
peuvent, d’une façon rapide, mettre en évidence ces activités. On
ne devrait pas trouver, proposés à la vente sur le NET, des produits
qui auraient démontré leur action sur ces tests.
Ces produits après leur commande étant livrés par la poste, ne
serait-il possible d’effectuer un tri de ces messages, sur la base
du nom du produit commandé, selon les techniques mises en
œuvre par « Big brother » ? ce qui permettrait de faire échouer ces
commandes. Cela ne résoudrait pas la commande par voie postale,
mais alors les modalités de paiement pourraient peut-être servir à
ériger un autre obstacle ?
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