Page 286 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France "Halte au cannabis"
sont en mesure d’en tirer un certain bénéfice. « L’enseignement
est obligatoire » dit la loi ; qui devrait être complétée par la
mention « dans un état psychique non altéré par des drogues qui
perturbent la capacité d’en bénéficier »…
- Les enseignants devraient être informés sur la toxicité physique
et psychique du cannabis ; ils devraient être formés au repérage
de ses consommateurs et à la façon d’aborder avec l’élève la
présentation de ses méfaits.
- Les élèves, suspectés de se livrer au trafic de drogues dans
l’établissement, pourraient être fouillés par un conseiller
d’éducation, en présence d’un membre de l’équipe administrative.
- Les associations de parents d’élèves devraient organiser des
vigies autour des établissements d’enseignement afin de traquer
la présence de « dealers ». Des parents, intervenant à tour de rôle
aux heures d’entrée et de sortie, disposeraient d’un numéro de
téléphone leur permettant de faire part, en toute discrétion, de ce
qu’ils constatent, à la police municipale ou à la police nationale
(dont l’intervention relèverait d’une plus grande priorité que le
stationnement des véhicules qui les mobilise tant).
- Les personnes prises en flagrant délit de consommation et/ou
de détention de cannabis, seraient conduites au commissariat,
l’infraction ferait l’objet d’un procès-verbal, inscrit sur un
registre national, consultable électroniquement par la police de
façon extemporanée, afin de déterminer le montant de l’amende
qui serait appliqué, selon qu’il s’agit d’une première infraction
constatée ou d’une récidive. Toute récidive ferait l’objet d’un
stage d’information, avec rappel à la loi et description des méfaits
des drogues (stages organisés aux frais du contrevenant). Les
mineurs devraient, pour leur sortie du commissariat, être pris en
charge par un de leurs parents ou tuteur, qui devrait s’acquitter
extemporanément de cette amende. Au-delà de, disons quatre
récidives, constatant le haut niveau d’accrochage à cette drogue,
une injonction de soin serait décidée par un juge.
- Les parents, confrontés à la situation précédente, devraient être
formés à parler avec leurs enfants de cette toxicomanie et de
toutes les autres d’ailleurs. Il est très important de les mobiliser
sur ce sujet.
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