Page 230 - Traité de chimie thérapeutique 6 Médicaments antitumoraux
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186             MEDICAMENTS INDUISANTDES MODIFICATIONS COVALENTES DE L'ADN

             4.   CONTRÔLE
             La dacarbazine est inscrite à l'USP 24.

             4.1.  IDENTIFICATION
             Elle repose sur le spectre IR qui doit concorder avec celui du spectre de référence.
               La BP 99 complétait par un spectre UV: vérification de la À. max à 323 nm et de
              l'épaulement à 275 nm.

              4.2.  ESSAI
              - Détermination des cendres sulfuriques : < 0,1 %.
              - Essai-limite pour les substances apparentées, par CCM gel de silice, butanol : eau :
                acide acétique (5:2: 1), révélation en UV ; la teneur en 5-aminoimidazole-4-carboxa-
                mide 1 et en 2-azahypoxanthine 3 ne doit pas dépasser 1 % de chacune de ces impu-
                retés.
              4.3.  DOSAGE
              Par spectrophotométrie UV, sur des solutions dans un tampon phosphate à pH 7 et dans
              HCI0,1 M, d'une part, du produit à tester et, d'autre part, de la SR, aux longueurs d'onde
              de 329 et de 323 nm (titre compris entre 97 et 102 %).
                La BP 99 utilisait la titrimétrie en milieu anhydre (AcOH) par HCIO, 0,1 M et détermina-
              tion potentiométrique de la fin de titrage, le titre devant être compris entre 98,5 et 101 %.
                Pour les préparations destinées à l'injection parentérale qui sont constituées d'un
               lyophilisat de dacarbazine et des solvants nécessaires, l'USP 24 préconise le dosage de
               l'eau (< 1,5 %), la vérification de la solubitité, la coloration de la solution (de jaune pâle
               à jaune) et sur la solution destinée à l'injection, les essais suivants :
                 • Identifications
                 a) Par CCM: gel de silice et isopropanol: hydroxyde d'ammonium 1 M (3:1) avec
               révélation à l'aide de ferricyanure ferrique, la dacarbazine apparaissant en bleu sur le
               fond jaune pâle.
                 b) Caractérisation du mannitol : par oxydation à l'acide periodique en milieu métha-
               nolique et coloration à l'acétylacétone.
                 c) Caractérisation de l'acide citrique : réaction avec l'anhydride acétique et la pyridine.
                 • Vérification du pH : entre 3 et 4.
                 • Teneur limite en 2-azahypoxanthine : 1 % qui doit être vérifiée par CLHP : octadé-
                cylsilane lié à de la silice poreuse ou à des microparticules de céramique de diamètre
                compris entre 3 et 10 m, détection à 323 nm.
                 Toutes les manipulations doivent naturellement être menées le plus possible à l'abri
                des rayonnements actiniques.
                4.4.  DOSAGES DANS LES LIQUIDES BIOLOGIQUES
                Le dosage du DIC a d'abord été pratiqué par voie colorimétrique (Loo et STASSWENDER,
                1967): photodécomposition en UV; le diazoique 2 forme un dérivé coloré en présence
                de réactif de Bratton et Marshall : N-(1-naphtyl)éthylène diamine. La polarographie a été
                aussi utilisée. Plus tard, l'usage de la CLHP en phase inverse avec détection en UV s'est
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