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En France, c’est la première loi qui sanctionne les actes de criminalité informatique et de piratage. Notamment les
        usages  frauduleux  de  systèmes  informatiques.  Aussi,  sont  sanctionnées  les  atteintes  au  système  de  traitement

        automatisé de données à caractère personnel. Le législateur a donc limité le champ d’application de son texte aux
        données personnelles.


        Les dispositions de la loi Godfrain sont incorporées dans le code pénal. Les peines peuvent aller de 2 ans de prison et

        30 000  €  d'amende  à  10  ans  d'emprisonnement  et  150 000  euros  d'amende  (pour  l'une  de  ces  quelconques
        infractions commises en « bande organisée » à l'encontre d'un STAD de l'État). De plus, ces peines peuvent être

        suivies de privation de droits civiques, d’interdiction de travailler dans la fonction publique ou autre.


        La  bande  organisée  qui  est  une  organisation  préalable  dans  le  but  d’effectuer  un  crime  ou  un  délit,  aggrave  les
        sanctions pénales prévu initialement.


        La privation de droits civiques est une peine temporaire prévue par le droit pénal. Elle ne peut excéder 5 ans en

        matière délictuelle, et 10 ans en matière criminelle. Au regard de l’article 131-26 du Code pénal, l'interdiction des

        droits civiques  vise :  le  droit  de vote,  l'éligibilité,  le  droit  d'exercer  une  fonction  juridictionnelle  ou  d'être  expert
        devant une juridiction, le droit de représenter ou d'assister une partie devant la justice, le droit de témoigner en
        justice (sauf pour faire de simples déclarations), le droit d'être tuteur ou curateur.



          La loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004, dite loi LCEN

        La  loi  française  transpose  la  directive  européenne  2000/31/CE  du  8  juin  2000  sur  le  commerce  électronique  et

        certaines  dispositions  de  la  directive  du  12  juillet  2002  sur  la  protection  de  la  vie  privée  dans  le  secteur  des
        communications électroniques.


          La loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, dite "HADOPI1" La loi

                er
            du 1  août 2006 relative au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information, dite "DADSVI"
        La loi Hadopi 1 du 12 juin 2009 crée une Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur

        Internet. Cette autorité administrative indépendante a le pouvoir de communiquer au titulaire d'un accès à internet
        une recommandation lui rappelant son obligation de "veiller à ce que cet accès ne fasse pas l'objet d'une utilisation à

        des  fins  de  reproduction,  de  représentation,  de  mise  à  disposition  ou  de  communication  au  public  d'œuvres  ou
        d'objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sans l'autorisation des titulaires des droits".


                                                                                                               ère
        En cas de manquement renouvelé à son obligation de veille, dans un délai de six mois à compter de l'envoi de la 1
        recommandation,  l'HADOPI  peut  adresser  une  nouvelle  recommandation  au  titulaire  de  l'accès  à  internet.
        La loi Hadopi 1 a été promulguée puis complétée par Hadopi 2.


          La loi du 28 octobre 2009 relative à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet, dite

            "HADOPI2"·

        La loi « HADOPI II » vise à réprimer le partage d'œuvres culturelles sur Internet. Lorsque l'infraction de contrefaçon

        est commise par le biais d'un service de communication au public en ligne, l'internaute est privé de sa connexion

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