Page 135 - Revue LITAR 2019
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40 : LES CAUSES DU SWITCH AU COURS DES TRAITEMENTS
                BIOLOGIQUES

                BOUMEDIENE. H (1), BOUALI. F (2)


                Introduction :
                Au  cours  de  ces  deux  dernières  décennies,  plusieurs  classes  thérapeutiques  de
                traitement biologique (bDMARDs) sont mises à la disposition du praticien pour la
                prise  en  charge  des  rhumatismes  inflammatoires  chroniques.  l’objectif  de  notre
                étude est de mettre au-devant les causes qui nous ont motivés à pratiquer un Switch
                chez nos patients sous bDMARDs.
                Matériels et méthodes :
                Notre étude est prospective (01 Janvier 2014 - Décembre 2018).Nous avons inclus
                les patients sous biothérapies atteints de polyarthrite rhumatoïde(PR) répondant aux
                critères de l’ACR et l’EULAR 2009 et des spondyloarthrites répondant aux critères
                d’AMOR et l’ESSG chez qui nous avons effectué un Switch vers un autre traitement
                biologique (de la même ou d’une autre classe thérapeutique).
                Résultat :
                nous avons 127patients inclus dans notre série, 39patients suivis pour polyarthrite
                rhumatoïde  (37femmes  /02  hommes)  ,  87atteints  de  spondyloarthite
                (60hommes/27femmes)  et  01AJI.  -Pour  la  PR  :  l’âge  moyen  au  moment  de
                l’induction  du  traitement  est  de  35.5ans  avec  un  DAS28  à  5.4.  -  Pour  les
                spondyloarthrites : l’âge moyen au moment de l’induction du traitement est de 29
                ans avec un BASDAI de 8.5 et un BASFI de 8.2 . Le Switch a été effectué chez
                10patients  (02  hommes  /08  femmes),  la  moyenne  d’exposition  au  traitement
                biologique est d’ 01année : -02 de nos patients traités pour SPA axiale ont développé
                une MICI au cours de leurs évolution. - 08patients (01 rhumatisme psoriasique, 01
                AJI et 06 PR) ont eux un échec secondaire : 02patientes ont perdu la réponse au
                traitement après une première grossesse et les 06patients ont perdu l’efficacité sans
                cause  apparente.  -  Le  Switch  vers  une  autre  classe  thérapeutique  s’est  effectué
                chez08 patients d’un ANTI TNF ALPHA vers une INTERLEIKINE6 et 02patients
                ont Switché vers un autre ANTI TNF ALPHA.
                Conclusion :
                La  question  reste  toujours  d’actualité  il  est  impossible  d’authentifier  la  perte
                d’efficacité par manque de moyens à notre disposition, ceci concernant le dosage
                du taux sérique des médicaments d’une part et la production des anticorps anti
                médicaments (ADA) d’autre part.


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