Page 139 - Revue LITAR 2019
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Des  Uvéites  Antérieures  ont  été  observé  dans  2,7%  des  cas,  tous  étaient  sous
                Etanercept. L’Infliximab était associé à la survenue de lupus immunologique AAN
                positifs dans 2,7% des cas, mais aucun patient n’a présenté de signes cliniques de
                lupus au cours du suivi. Les éruptions psoriasiques constituaient l’effet paradoxal
                le plus fréquent, et ont été observées dans 4,5% des cas : 1,8% sous certolizumab et
                2,7%  sous  Infliximab:  il  s’agissait  de  psoriasis  vulgaris  ainsi  que  d’éruptions
                palmoplantaires. Des MICI ont été découvertes dans 1,8% des cas chez des patients
                sous infliximab et Etanercept. Dans la plupart des cas l’amélioration spontanée ou
                sous traitement symptomatique était la règle, mais dans un tiers des cas le traitement
                par anti-TNF a dû être suspendu.
                Conclusion :
                Les effets paradoxaux cèdent souvent après l’arrêt ou le switch des anti-TNF alpha
                mais il est recommandé de suivre rigoureusement ces patients pour détecter et traiter
                la survenue de tels effets.

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                44 : FACTEURS PRÉDICTIFS DE MAUVAISE RÉPONSE AUX ANTI
                TNF ALPHA CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE
                SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE

                A.Boukabous , B.Bengana , N. Bahaz, M.Moussa Mebarek, M.Benchennaf
                ,M.Mimouni, N.Djekoun, S.Debbah, S. Lefkir-Tafiani

                Service de Rhumatologie, CHU Béni -Messous, Alger


                Introduction :
                Les anti TNF alpha représentent une avancée majeure dans le traitement de certaines
                formes réfractaires de spondylarthrite ankylosante (SPA). Hélas, certains patients
                arborent des échecs malgré ces thérapeutiques en dehors de leurs effets indésirables
                et  de  leur  coût  qui  sont  à  prendre  en  compte.  Définir  d’emblée  les  patients
                susceptibles d’être bon ou mauvais répondeurs serait d’une grande utilité. L’objectif
                de notre travail était d’essayer d’apprécier le taux d’échec à ces traitements mais
                aussi d’identifier d’éventuels facteurs prédictifs de non réponse aux anti-TNFa dans
                une population algérienne de SPA.
                Matériels et méthodes :
                Etude prospective d’une cohorte de SPA retenue selon les critères de New York
                modifiés, recrutés entre juin 2009 à juin 2018 soumis à un traitement par anti TNF
                avec  évaluation  après  6  mois  de  traitement  ,  tout  en  relevant  les  données
                démographiques, cliniques, biologiques et évolutives des concernés.
                Résultat :
                Nous avons retenu 74 patients pour l’analyse ( Etanercept = 35 , Adalimumab = 31
                , Infliximab = 8), l’âge moyen est de 34,6 ans +/- 9,6, le sex-ratio H/F est de 3,625,     50
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