Page 138 - Revue LITAR 2019
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des patients positifs par isoniazide pendant 6 mois, parmi ces patients une patiente
                a développé une cytolyse hépatique amenant à arrêter le traitement. Six malades ont
                développé une TB sous anti-TNF alpha, il s’agissait d’une TB pulmonaire dans
                50%, TB ganglionnaire dans 33% et TB multifocale dans 17%.
                Conclusion :
                et de contage tuberculeux chez 0.7%. L’IDR à la tuberculine faite chez tous les
                patients  était  positive  dans  14.4%.  La  recherche  de  BK  dans  les  crachats  était
                négative chez tous les patients. Le dosage du quantiféron fait chez 5% des patients
                était positif dans 1.4%. Un syndrome interstitiel à la radio thorax dans 20%, des
                lésions  parenchymateuses  séquellaire  à  la  TDM  thoracique  dans  7.9%  et  des
                nodules pulmonaires dans 2.2% des cas. Une chimioprophylaxie a été prescrite chez
                11.5% des patients positifs par isoniazide pendant 6 mois, parmi ces patients une
                patiente a développé une cytolyse hépatique amenant à arrêter le traitement. Six
                malades  ont  développé  une  TB  sous  anti-TNF  alpha,  il  s’agissait  d’une  TB
                pulmonaire dans 50%, TB ganglionnaire dans 33% et TB multifocale dans 17%.


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                43 : EFFETS PARADOXAUX DES ANTI-TNF ALPHA AU COURS DES
                RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES
                Hmila S, Bacchouche K, Laataoui S, ElAmri N, Zeglaoui H, Bouajina E

                CHU FARHAT HACHED Sousse


                Introduction :
                des effets paradoxaux ont été rapportés surtout pour les anti-TNF alpha où ils sont
                considérés des effets de classe. Ils représentent l’exacerbation ou l’apparition de
                symptômes normalement guéris ou améliorés sous anti-TNF.
                Matériels et méthodes :
                Cette étude rétrospective a inclus 110 patients traités par anti-TNF alpha pour des
                rhumatismes inflammatoires chroniques sur une période de 12 ans au CHU Farhat
                Hached  de  sousse.  Nous  avons  analysé  la  fréquence  de  survenue  et  les
                caractéristiques des effets secondaires paradoxaux observés sous traitement anti-
                TNF.
                Résultat :
                Notre  population  avait  une  légère  prédominance  féminine  (51,4%).l’âge  moyen
                était de 45,8 ans. On compte 42,3% de patients suivis pour PR, 34,3% suivis pour
                SPA , 9,9% de rhumatismes psoriasiques et 13,5% étaient suivis pour AJI. Des
                effets paradoxaux ont été retrouvés dans 12,7% des cas. La plupart de ces effets ont
                été observés sous Infliximab avec un taux de 5,4%. l’Etanercept était impliqué dans
                2,7% dans la survenue d’effets paradoxaux et l’Adalimumab dans 1,8% des cas.               49
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