Page 147 - Revue LITAR 2019
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51 : MAINTIEN THÉRAPEUTIQUE DES ANTI TNF APHA DANS LES
                SPONDYLARTHRITES

                Farhat A, Baccouche K, El Achek MA, El Amri N, Zeglaoui H, Bouajina E

                Service de Rhumatologie CHU Farhat Hached Sousse

                Introduction :
                Les spondyloarthrites(SpA) sont des rhumatismes inflammatoires chroniques qui
                peuvent  causer  des  destructions,  des  déformations  voire  même  une  ankylose
                handicapante.  Dans  les  formes  actives,  sévères  et  rebelles,  le  recours  à  des
                traitements biologiques à base d’anti TNF alpha peut être la solution de sauvetage
                la plus adéquate. Dans notre travail, nous allons étudier le maintien thérapeutique
                de ces anti TNF alpha au cours de ces rhumatismes.
                Matériels et méthodes :
                Il  s’agit  d’une  étude  rétrospective  colligeant  59  patients  atteints  de  SpA  et
                bénéficiant  tous  d’un  traitement  par  anti  TNF  alpha  suivis  au  service  de
                Rhumatologie Farhat Hached de Sousse.
                Résultat :
                L’âge moyen de notre population était de 39,56 ans [20-71 ans]. Le sex-ratio (H/F)
                était de 2,68. La spondylarthrite ankylosante représentait 81,35% des cas alors que
                le rhumatisme psoriasique était retrouvé dans 13,55% et les spondylarthrites des
                MICI dans 5,1%. La durée moyenne d’évolution était de 118,3 mois [10-408 mois].
                La durée moyenne du maintien thérapeutique des anti TNF de 1ère ligne était de
                35,17 mois et de 40,67 mois respectivement pour les anticorps monoclonaux et les
                récepteurs solubles; elle était de 48 mois versus 55,3 mois en 2ème intention et de
                36 mois versus 6 mois en 3ème ligne. Les principales causes d’arrêt ou de switch
                étaient ; un échappement secondaire (47%), un échec primaire (29,4%), un néo du
                cavum, une réaction allergique et une réactivation tuberculeuse dans 1,7% chacun.
                Conclusion :
                Notre  étude  n’avait  pas  montré  une  différence  significative  en  terme  de  durée
                moyenne  de  maintien  thérapeutique  entre  les  anticorps  monoclonaux  et  les
                récepteurs solubles dans le traitement des spondylarthrites lors de leurs usage de
                première ou de deuxième intention.


















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