Page 148 - Revue LITAR 2019
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52 : APPRÉHENSION DE LA BIOTHÉRAPIE

                Makhlouf Y, Boussaid S, Jammali S, Rekik S, Ajlani H,Sahli H, Cheour E,
                Elleuch M.

                Hôpital la Rabta , Tunis

                Introduction :
                Le  recours  aux  biothérapies  a  révolutionné  la  prise  en  charge  de  nombreux
                rhumatismes inflammatoires chroniques considérés autrefois comme handicapants.
                Toutefois, les problèmes ou questions rencontrés par les patients vis-à-vis de leur
                traitement  sont  fréquents  entravant  parfois  leur  usage  à  bon  escient.Evaluer  les
                opinions des patients rhumatisants sous biothérapie concernant les biothérapies et
                identifier leur appréhension par rapport à leur prescription .
                Matériels et méthodes :
                Une  étude  a  été  réalisée  auprès  de  32  patients  suivis  pour  un  rhumatisme
                inflammatoire  chronique  (RIC)  traités  par  biothérapie.  Une  enquête  évaluant
                l’opinion des patients concernant leur croyance et de leur appréhension a été menée.
                Résultat :
                L’étude a inclus 32 patients avec un sexe ratio de 0,46 .L’âge moyen était de 48,6
                ans [21,68]. Les patients étaient suivi pour un RIC depuis en moyenne 6,2 ans [1,20]
                : polyarthrite rhumatoïde n= 21 ( 65,6%), Spondylarthrite ankylosante n=8 (25%) ,
                rhumatisme psoriasique n=1 , polymyosite n=1. La biothérapie a été administrée
                depuis  en  moyenne  1,5  ans  [1,7].La  majorité  des  patients  étaient  sous  anti  tnf
                (78,1%), six patients recevaient des anti IL6, un seul cas était sous anti CD20 . Le
                recours à plus que deux cs Dmards a été retrouvé dans 28,1% des cas. Environ sept
                avaient déjà eu plus que deux biothérapies .L’appréhension des biothérapie a été
                noté dans 71,9% des cas :56% avaient peur de l’inefficacité du traitement, 43%
                appréhendaient les effets indésirables,10% craignaient une perte de l’efficacité .La
                source  d’appréhension  la  plus  retrouvée  était  l  ’entourage  (40%).les  sources
                d’informations  majoritaires  concernaient  en  premier  lieu  le  médecin  traitant
                (87,5%)  puis  internet  (12,5%).  Tous  les  patients  poursuiveraient  l’usage  des
                biothérapies sous condition d’un avis convainquant de leur rhumatologue.
                Conclusion :
                Notre  enquête  a  permis  de  mieux  comprendre  les  préoccupations  liées  aux
                prescriptions des biothérapies . Les obstacles les plus fréquemment signalés étaient
                l'extrapolation de l'efficacité et le manque de données sur la tolérance.



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