Page 196 - Revue LITAR 2019
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Résultat :
                Notre observation souligne le caractère parfois trompeur d’un nodule rhumatoïde
                pulmonaire considéré comme suspect surtout s’il est associé à un état général altéré
                ainsi  que  les  difficultés  techniques  pour  étayer  le  diagnostic.  Une  démarche
                diagnostique rigoureuse permet de ne pas méconnaître la forme pseudo-tumorale
                d’un nodule rhumatoïde pulmonaire afin de ne pas passer à côté du diagnostic d’un
                cancer pulmonaire qui est considéré une urgence diagnostique et thérapeutique.
                Conclusion :
                Notre observation souligne le caractère parfois trompeur d’un nodule rhumatoïde
                pulmonaire  considéré  comme  suspect  surtout  si  association  à  un  contexte  très
                évocateur de néoplasie.

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                94 : PROFIL OSTÉODENSITOMÉTRIQUE AU COURS DE LA
                POLYARTHRITE RHUMATOÏDE RÉCEMMENT DIAGNOSTIQUÉE

                Farhat A, El Amri N, El Achek MA, Baccouche K, Zeglaoui H, Bouajina E

                CHU Farhat Hached Sousse Service de Rhumatologie

                Introduction :
                La  polyarthrite  rhumatoïde  (PR)  peut  être  responsable  d’une  diminution  de  la
                densité minérale osseuse (DMO) et d’une fragilité osseuse accrue avec risque de
                fractures. Le but de notre étude est d’évaluer la DMO chez une population PR
                récemment diagnostiquée.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude transversale, mono centrique et descriptive durant 2 ans [janvier
                2017-décembre 2018] concernant 41 patients hospitalisés atteints de PR bénéficiant
                d’une DMO au service de rhumatologie de Sousse.
                Résultat :
                L’âge moyen de nos patients était de 54,63 ans [21-76] répartis en 29 femmes et 12
                hommes.  Ils  avaient  comme  antécédents  :  HTA  (12,5%), un  AVC,  une  anémie
                ferriprive  et  un  antécédent  de  fracture  à  faible  énergie  dans  4,9%  chacun,  une
                insuffisance  rénale,  une  insuffisance  surrénalienne,  une  hypothyroïdie  et  un
                antécédent de PR dans la famille dans 2,4% chacun. Parmi les 29 femmes, 20 étaient
                ménopausées  avec  un  âge  moyen  de  ménopause  de  11,6  ans  [1-25].  La  durée
                moyenne d’évolution de la PR était de 82 mois [2-336]. Un syndrome inflammatoire
                biologique était présent dans 85,36%. Le DAS28vs moyen était de 5,57 [2,5-8,65].
                La PR était séropositive et érosive dans 75,6% chacune. Tous les patients étaient
                sous  corticothérapie  avec  une  dose  moyenne  de  8,82  mg/j.  Le  bilan                107
                phosphocalcique était correct dans tous les cas avec une calcémie moyenne de 2,22.
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