Page 198 - Revue LITAR 2019

G1 et G0 (p=0,83). Les valeurs moyennes de la DMO aux sites fémorales étaient
comme suit : 0.86± 0,17g/cm2 dans G1 et 0,89±0.19 dans G0 (p=0,63). Il n’existe
pas une corrélation significative entre le taux des ACPA et ces paramètres : DMO
au site lombaire (r= -0,45 ; p=0,78) et DMO aux sites fémorales (r= -0,09 ; p= 0,54).
Conclusion :
Notre étude montre que la présence des ACPA est un facteur de risque de
l’ostéopénie au cours de la PR. La corrélation n’était pas significative entre le taux
des ACPA et la valeur de DMO au niveau des deux sites.D’autres études à larges
spectres sont nécessaires pour établir l’effet délétère ces anticorps sur la trame
osseuse au cours de la PR.

------------------------------
96 : IMPACT DES ACPA SUR LE BILAN LIPIDIQUE AU COURS DE LA
PR

Bettaieb H .; Slouma M .; Dhahri R., Metoui L.; Boussetta N ., Gueddiche N. ;
Laajili F.; Gharsallah I.; Louzir B.

Service de Médecine interne, Hôpital militaire principal d’Instruction de Tunis,
Tunisie

Introduction :
La dyslipidémie constitue un facteur de risque cardiovasculaire au cours de la
polyarthrite rhumatoïde (PR). L’objectif de notre travail était d’évaluer l’impact des
anticorps anti-protéines citrullinée (ACPA) sur le profil lipidique au cours de la PR.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective descriptive colligeant 68 patients atteints de PR suivis au
service sur une période de 8 ans [2010- 2018]. La population était divisée en deux
groupes : G0 ayant un taux ACPA < 25 UI/ml et G1 ayant un taux ACPA ≥ 25
UI/ml. Tous les patients ont bénéficié du dosage du cholestérol (CT) et du
triglycéride (TG). Le dosage du HDL-cholestérol (HDL) et du LDL-cholestérol
(LDL) était réalisé chez 21 patients. L’indice athérogène (CT/HDL) est élevé si >
4,85.
Résultat :
Il s’agissait de 62 femmes et de 18 hommes (sex ratio =0,36). L’âge moyen était 54
± 12,7 ans. La durée moyenne de l’évolution de la maladie était de 9 ans [0,1- 37
ans]. La répartition des patients selon le taux des ACPA était comme suit: 44 cas
(65%) dans G1 et 24 cas (35%) dans G0. Une dyslipidémie était plus fréquente dans
G1 (86%) que dans G2 (75%) sans une différence statistiquement significative
(p=0,24). Dans G1, 26 patients (59%) avaient une hypocholestérolémie contre 10 109
patients (41,6%) dans le G0 (p=0,1). Une hypercholestérolémie était retrouvée