Page 272 - Revue LITAR 2019
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Matériels et méthodes :
                Il  s’agit  d’une  étude rétrospective  ayant  inclus des patients suivis  pour une  PR
                répondant aux critères de l’ACR/EULAR 2010 et chez qui on a fait le diagnostic
                d’une coxite.
                Résultat :
                Vingt cinq patients ont été inclus, 7 hommes et 18 femmes, âgés en moyenne de 59
                ans [37-74].La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 18 ans [1-37]. La
                PR était immunopositive dans 80 % des cas. Les comorbidités relevées étaient : une
                ostéoporose  (44%)  et  une  obésité  (35%).  Une  luxation  atloïdo-axoïdienne  était
                présente chez 20% des patients. Les manifestations extra articulaires existaient dans
                33% des cas : un syndrome sec oculaire (20%), des nodules rhumatoides (12%) et
                une amylose (8%). Un syndrome inflammatoire biologique existait chez 88%des
                patients.  La durée d’évolution  moyenne de  la  coxite  était  de  10  ans  [1-26].  Le
                diagnostic de la coxite était concomitant avec celui de la PR coïncide dans un tiers
                des cas. L’âge moyen au moment du diagnostic de la coxite était de 50 ans [23-74]
                et l’atteinte était bilatérale dans 72% des cas. Le HAQ moyen était de 1,9 [0,8 et
                2,8].  L’indice  algo-fonctionnel  de  Lequesne  moyen  était  à  14,5[10,5-20].  Un
                traitement de fond était instauré chez tous les patients. Un tiers des patients ont
                nécessité le recours aux traitements biologiques : anti-TNF alpha chez 20% des
                patients et anti-CD20 chez 16% des patients. Vingt huit pourcent des patients ont
                bénéficié d’une synoviorthèse et 32% ont bénéficié d’une prothèse totale de hanche
                avec un délai moyen de 9 ans après le diagnostic de la coxite.
                Conclusion :
                L’occurrence  d’une  coxite  constitue  un  tournant  évolutif  au  cours  de  la  PR  et
                constitue de ce fait un facteur prédictif de sévérité de la maladie.

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                163 : FACTEURS PRÉDICTIFS DE L’ATTEINTE STRUCTURALE AU
                COURS DE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (RADIOGRAPHIE
                VERSUS ÉCHOGRAPHIE)

                Rahmouni S, Ferjani H, Maatallah K, Ben Nassib D, Hfaidh M, Hamdi W, Kaffel
                Dh, MM Kchir
                Service de rhumatologie, Institut Mohamed Kassab


                Introduction :
                L’atteinte structurale au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR) peut être évaluée
                par différentes techniques. La radiographie et l’échographie sont les moyens les           183
                plus utilisés. Au cours de la dernière décennie, les études se sont multipliées à la
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