Page 373 - Revue LITAR 2019
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indésirable à type de photosensibilité à la vinblastine et 20% un diabète cortico-
                induit.
                Conclusion :
                L’histiocytose est une maladie rare qui se manifeste par des poussées de durée et de
                gravité variable, allant d’une atteinte unique à des formes progressives touchant
                plusieurs organes vitaux.

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                255 : VASCULARITE LEUCOCYTOCLASIQUE TRAITÉE PAR
                RITUXIMAB CHEZ UNE PATIENTE SUIVIE POUR POLYARTHRITE
                RHUMATOÏDE

                Benchérifa S., Amine B., Rostom S., Bahiri R.

                Service de Rhumatologie A, Hôpital El Ayachi, CHU Ibn Sina, Salé - Maroc
                sara.bencherifa@gmail.com amine_bouchra@yahoo.fr
                rostomsamira2003@yahoo.fr bahirirachid@yahoo.fr

                Introduction :
                Les comorbidités chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde constituent
                un obstacle pour une bonne prise en charge thérapeutique. Nous présentons le cas
                d’une  patiente  suivie  pour  polyarthrite  rhumatoïde  (PR),  où  l’apparition  d’une
                vascularite leucocytoclasique (VL) a constitué un tournant évolutif.
                Matériels et méthodes :
                Patiente  âgée  de  63  ans,  diabétique  déséquilibrée  sous  insuline  depuis  20  ans,
                hypertendue  sous  diurétique  depuis  10  ans,  ayant  présenté  une  myasthénie  sur
                thymome en 1976 opéré avec bonne évolution. Elle est suivie pour PR à sérologie
                rhumatismale positive destructrice déformante évoluant depuis 1981 avec échec des
                traitements  de  fond  classiques,  cortico-dépendance  et  automédication  par  les
                corticoïdes  lors  des  poussées.  En  2017,  la  patiente  a  bénéficié  d’une  cure  de
                Rituximab avec bonne évolution. Après un an, elle a consulté pour une poussée
                sévère de sa PR (DAS28 = 5,66), l’incitant à augmenter la dose des corticoïdes à 30
                mg/j, avec l’apparition de lésions ulcéro-nécrotiques de la jambe gauche évoquant
                une  vascularite  probablement  multifactorielle.  Un  bilan  vasculaire  avec
                échodoppler et angioscanner des vaisseaux des membres inférieurs a objectivé une
                artériosclérose  avancée.  La  biopsie  a  confirmé  le  diagnostic  de  vascularite
                leucocytoclasique. Le bilan étiologique, notamment une TDM thoraco-abdomino-
                pelvienne  était  normale  et  les  marqueurs  tumoraux  étaient  négatifs,  a  permis
                d’éliminer une origine paranéoplasique et de retenir le diagnostic de vascularite
                leucocytoclasique sévère secondaire à la polyarthrite rhumatoïde.                          284
                Résultat :
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