Page 390 - Revue LITAR 2019
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mono-neuropathie du nerf cubital et une neuropathie sensitivomotrice aux membres
                inférieurs.  Une  IRM  cérébro-médullaire  avait  éliminé  une  atteinte  centrale.  La
                patiente était mise sous corticothérapie à forte dose (o.5 mg/kg/j), un traitement
                vasodilatateur, l’ILOPROST (pendant 10 jours), un traitement anticoagulant et un
                antiagrégant,  permettant  la  régression  de  la  cyanose  et  la  normalisation  des
                éosinophiles.
                Résultat :
                Le  SHE  est  une  pathologie  rare  caractérisée  par  une  surproduction  soutenue
                d’éosinophiles,  dont  la  physiopathologie  demeure  incertaine.  Les  présentations
                cliniques  sont  polymorphes  et  souvent  non  spécifiques  comme  le  cas  que  nous
                rapportons  qui  avait  à  la  fois  un  purpura  nécrotique,  un  acrosyndrome  et  une
                thrombose veineuse profonde avec un épaississement artériel à l’imagerie.
                Conclusion :
                Ce  cas  clinique  illustre  la  survenue de  manifestations rares  au cours d’un SHE
                rendant le diagnostic difficile et tardif.


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                271 : SYNDROME DE GOUGEROT-SJÖGREN PRIMITIF VERSUS
                SECONDAIRE : A PROPOS DE 60 CAS
                Ben Majdouba M, Ben Djmaa S, Jeriri S, Gassara Z, Akrout R, Ezzeddine M,
                Kalle MH, Fourati H, Baklouti S

                Service de Rhumatologie CHU Hédi Chaker Sfax Tunisie


                Introduction :
                Le  syndrome  de  Gougerot-Sjögren  (SGS)  est  une  exocrinopathie  auto-immune
                fréquente qui peut être soit isolée et primitive ou secondaire à une autre maladie
                auto-immune.  L’objectif  de  notre  travail  est  de  comparer  les  caractéristiques
                cliniques et biologiques du SGS primitif et secondaire.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective concernant les dossiers de patients présentant un
                SGJ primitif ou secondaire et hospitalisés dans un service de Rhumatologie de Sfax
                entre 1998 et 2018.
                Résultat :
                Parmi 60 cas de SGS dont 56 femmes et 4 hommes (sexe ratio=0,07), 22 cas de
                SGS primitif (groupe1 :G1) et 38 cas de SGS secondaire (groupe2 :G2) ont été
                étudiés. L’âge moyen était de 57 ans et 51 ans respectivement. Sur le plan clinique,
                la présence de polyarthralgies inflammatoires était similaire dans les deux groupes
                (86% vs 84%) alors que la présence d’arthrite a été retrouvée plus fréquemment             301
                dans  G2  dans  56%  des  cas  contre  9%  seulement  dans  le  G1.  La  présence  de
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