Page 27 - Des ailes pour le Brésil
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J’avais été invité par ma grand-tante Rosie, qui prétendait être une
                  princesse franco-polonaise.


                  C’était une élégante créature, toujours enluminée par une parure de
                  bijoux de pierres précieuses.


                  Ce personnage au caractère excentrique vouait un véritable culte au

                  whisky.
                  Elle habitait un luxueux et grand appartement dans le quartier de «
                  Botafogo ».


                         De  cette  grande  belle,  femme  blonde  se  dégageait  faste  et
                  élégance  alors  que  sa  vie  n’était  que  jalousie  et  oisiveté.
                  Son deuxième et beau mari macho brésilien, du nom de Chico était

                  un  riche  entrepreneur  qui  vouait  aux  autres  femmes  la  même
                  dévotion qu’à la sienne.


                  Ensemble, ils aimaient savourer, le cocktail whisky sour en vogue à
                  cette époque.


                   Leur état d’ébriété habituel et leurs chamailleries me désespéraient.

                   Pour me distraire, ils avaient décidé de m’envoyer chaque matin au

                  « Country-Club » de Rio.

                         Je suppose que c’était pour me faire toucher du doigt le niveau

                  social des membres du club du gratin de la ville.

                  Le chauffeur dans sa tenue blanche dans un reluisant coupé Packard

                  blanc abattait avec flegme sa besogne.

                         J’avais prévu, que pendant mon séjour de quinze jours à Rio, je
                  pourrais me sentir libre de mes actions.


                  Ce  fut  le  contraire,  je  dus  subir  des  dîners  fastueux,  cocktails  et
                  soirées abrutissants avec l’High Society de Rio.


                   Je n’étais pas à ma place et me sentais de trop !

                  Dans cet aréopage du « Tout-Rio », je me retrouvais entouré d’une

                  kyrielle de riches petits avortons méprisants pour lesquels l’idée de
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