Page 59 - Des ailes pour le Brésil
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l’étranger, « les réceptifs », pour échafauder, traiter les prestations
terrestres, cela était indispensable.
Lors de ces congrès internationaux, souvent avec l’agence
locale, nous avions la responsabilité de l’organisation des salles de
réunion, leur décoration, l’aménagement sonore, les éclairages,
l’organisation des traductions, des horaires des comptoirs de
permanences, les navettes d’autobus, les droits d’inscription à
vérifier, la sécurité, les repas, et cocktails.
La soirée généralement de clôture est le clou du congrès, tout
le monde se mettant sur son trente et un.
Je me souviens d’une soirée « catastrophe » à Rio de Janeiro, dehors
dans un joli jardin.
Une grosse averse avait surpris tout le monde au cours du dîner et
spectacle.
Imaginez-vous toutes ces congressistes en robes blanches de soirée
devenue transparentes, collantes, qui courent avec des talons
aiguilles pour rejoindre les autobus, qui comme par hasard, étaient
stationnés loin à cause des problèmes stationnement.
L’ensemble du spectacle était triste, pitoyable, c’était une corrida
inoubliable.
Éventuellement, en fonction de la demande, nous proposions
des voyages post - congrès, « touristico-professionnel » de quelques
jours, voire d’une semaine ainsi que des soirées thématiques.
Cela permettait à certaines entreprises de passer en frais généraux,
des activités discrètes et agréables.
Cela aurait-il changé actuellement ?
À partir de dix personnes, les compagnies aériennes
accordaient une réduction importante pouvant atteindre les 20 %.
Quand vous réunissez un certain nombre de personnes, le prix des
services devient plus intéressant.
La présence et le choix de guides bilingues de qualité étaient
indispensables, même déterminants, pour la réussite du voyage dans
certains pays.