Page 62 - Des ailes pour le Brésil
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Aidé, par une réputation grandissante et d’une bonne qualité de
                  services,  nous  avons  commencé  à  nous  spécialiser  dans

                  l’organisation de missions économiques importantes.
                       Le  MEDEF,  les  Ministères,  les  Fédérations,  les  Associations

                  professionnelles ainsi que les institutions internationales, devinrent
                  nos principaux clients.

                       Ce  qui  impliquait  une  excellente  préparation,  donc  des
                  déplacements  indispensables  de  reconnaissance  dans  les  cinq
                  continents…

                      Je devais, accompagner les groupes les plus importants, ou bien

                  les précéder, pour vérifier les structures d’accueil avant leur arrivée
                  dans  le  pays.  Certains  congrès  pouvaient  atteindre  deux  mille
                  participants.

                  Il n’y a pas deux pays qui fonctionnent d’une façon identique et
                  respectent nos méthodes commerciales et notre conception de la

                  qualité du service.
                       L’utilisation de l’Anglais était indispensable, et je remercie ma

                  mère qui a poussé tous ses enfants à étudier les langues étrangères.
                        Seul, bien, souvent, je représentais les couleurs de mon pays,

                  au  cours  d’importantes  réunions  de  préparation  des  comités
                  d’organisations pour les congres et autres événements.

                  Ce n’était pas toujours très facile, mais je défendais du mieux que je
                  pouvais  nos  intérêts  et  prenais  des  initiatives  souvent  risquées

                  lesquelles me semblaient nécessaires.
                              Une de mes premières expériences de l’organisation d’un
                  congrès  fut  celui  de  Rio  de  Janeiro,  avec  plus  d’un  millier  de

                  participants  dans  les  années  70.  Cela  commençait  très  mal,  le
                  responsable financier de l’association internationale du congrès fit à

                  l’atterrissage de son avion un malaise cardiaque !
                         Comme il séjourna une bonne semaine à l’hôpital, nous avions

                  dû improviser au mieux pour gérer ses engagements, ces obligations
                  comptables et professionnels.

                         C’est à cette occasion que j’appris à évoluer dans les méandres
                  du système financier opaque du Brésil.
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