Page 111 - L'Empreinte du temps
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Clarice s’était précipitée jusqu’à son bureau tandis que Gilles
SOURIQUET signait son sagement son PV d’audition. Manifestement
il ne comprit pas l’origine de cette agitation nouvelle et se laissa faire
lorsqu’elle lui prit les mains autour desquelles elle passa vivement ses
menottes.
- Qu’est-ce qui se passe ? La questionna Philippe, tout aussi
interloqué.
- Nous descendons fissa Monsieur dans sa cellule de garde à vue et
nous devons filer à l’IML.
En présence du mis en cause la policière n’apporta pas d’autres
précisions mais on devinait aisément à sa tension qu’il y avait
urgence.
- Bon maintenant tu peux m’en dire plus ? L’interrogea de nouveau
Philippe tandis qu’ils filaient dans les rues à vive allure avec le deux-
tons fixé dans un équilibre précaire sur le pavillon de leur voiture.
- Notre administration fonctionnant toujours aussi bien, je viens
simplement d’apprendre de la bouche de la Juge d’Instruction que
l’autopsie de la victime avait lieu en ce moment même.
- Et notre présence est requise ?
- Du moins la mienne en tant qu’OPJ. Je comprendrais d’ailleurs
parfaitement que tu ne veuilles pas y assister.
Le gardien ne tint pas rigueur à sa collègue de ses propos qui
pouvaient être facilement interprétés comme le fait qu’étant un
simple Agent de Police Judiciaire et non un Officier, sa présence
n’était pas nécessaire.
- Pardonne-moi, indiqua Clarice dans un véritable acte de contrition
en comprenant tardivement la double interprétation possible de ses
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