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             Photo 1 : Le GAC, Groupe africain de cinéma : Jacques Mélo Kane, Robert Caristan, Paulin
             Soumanou et Mamadou sarr. P. Vieyra,

             important dans la production de films en Afrique, en particulier pour les
             films destinés au public africain. En même temps, il pensait que les films
             destinés à l'étranger devaient être lais- sés aux Européens » .
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                     Cette vision, montrant le décalage persistant, sonne étrangement
             alors que les indépendances approchent. En 1959, lors du deuxième congrès
             des écrivains et artistes noirs organisé à Rome, Paulin Vieyra insiste encore
             sur la dimension politique du cinéma africain :
             « Ce  cinéma  doit  être  africain  évidemment, sinon comment pourrait-il
             contribuer à forger une conscience nationale africaine ? » .
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             Le contenu des films est effectivement au cœur des enjeux de la décennie
             des années 1950 autant pour les militants africains que pour les autorités.
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