Page 289 - Livre2_NC
P. 289

280                      FESPACO/BLACK CAMERA/INSTITUT IMAGINE 12:2

             donateurs tel que la Suisse (avec prévision de déplacement du siège en
             Afrique dès qu’un pays soutenant le cinéma ( l’exemple prioritaire cité alors
             étant le Burkina Faso) aura enfin  adopté une législation « d’exemption de
             taxes » pour les  donations en faveur du cinéma africain).
             Mai 2012: A la suite de l’engagement de Abdou Diouf, l’OIF organise à
             Cannes  une  réunion des responsables du cinéma  de nombreux  pays  du
             continent, deux ministres africains de la Culture, celui de Côte d’Ivoire et
             celui de Tunisie, étant présents. Le second s’engage à accueillir le siège
             d’un Conseil d’Orientation transitoire (COT), un « Comité des Sages » qui
             sera chargé de la mise sur pieds du FPCA. La FEPACI, « paralysée » suite
             à une crise de confiance entre la Secrétaire Générale et son trésorier, et suite
             au regrettable décès prématuré de son président Charles Mensah, est, par
             la force des choses absente. Ce qui n’empêche pas les militants bénévoles
             du projet FPCA d’avancer.
             Octobre 2012 : Une réunion de mise en place du COT est organisée par
             l’OIF lors des Journées Cinématographiques de Carthage en présence des
             représentants des  administrations cinématographiques  de très nombreux
             pays africains, francophones, anglophones et lusophones, et des représen-
             tants de l’UNESCO et de l’Union Africaine, tous invités pour l’occasion.
             La Secrétaire Générale de la FEPACI, toujours en situation de blocage, n‘est
             pas présente.
                     En tant que coordinateur, j’ai été fier de voir répondre favorable-
             ment à notre appel pour constituer le COT  par un certain nombre de per-
             sonnalités connues pour leur honorabilité et leur désintéressement. On peut
             citer Mme Alimata Salembéré, fondatrice du FESPACO et ancienne Mi-
             nistre  de  la  Culture  du  Burkina  Faso,  le  Professeur  congolais  Elikia
             M’Bokolo, Directeur de l’Histoire Générale de l’Afrique à l’UNESCO,
             Timité bassori, doyen des cinéastes ivoiriens,  ainsi que des militants de
             toujours du  cinéma africain dont le Zimbabwéen Keith Shiri, créateur du
             festival de Hararé et de celui de Londres, la Caribéenne June Givanni,
             créatrice de l’African Film Archives de Londres, l’expert cinématographique
             algérien Ahmed Bedjaoui, qui sera President du Jury du FESPACO  en
             2019, la Sierra-Leonaise Mahen Bonetti, créatrice du New York African
             Film Fes- tival, le sénégalais Baba Diop, président de l’union africaine des
             critiques, rejoints plus tard par le Mozambicain Pedro Pimenta, directeur du
             Festival  documentaire  de Maputo,  l’Ethiopien  Abraham  Haile  Biru,
             directeur du festival « Colors of  the Nile » d’Addis Abeba, qui deviendra
             aussi Secré- taire Régional de la FEPACI pour l’Afrique de l’Est, le Tunisien
             Mohamed Challouf, Panafricain de toujours qui sera élu comme l’un des
             responsables  du  bureau  de  Tunis.  Ils  ont  composé  le  bureau  du  COT,
             effectivement sous
   284   285   286   287   288   289   290   291   292   293   294