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             in Movies and Methods, ed. Bill Nichols (Berkeley : University of California Press, 1976) ; Haile Ger-
             ima, «On Independent Black Cinema», in Black Cinema Aesthetics: Issues in Independent Black Film-
             making, ed. Gladstone Yearwood  (Athens  : Ohio University Press,  1982)  ; Marxism  in African
             Literature, ed. Georg M. Gugelberger (Trenton, NJ : Africa World Press, 1988) ; Férid Boughedir, Le
             Cinema Africain de A à Z (Bruxelles: OCIC, 1987); et Michael Chanan, ed. Twenty-Five Years of the
             New Latin American Cinema (Londres : BFI et Channel Four, 1983).
             4. Voir également André Gardies et Pierre Haffner, Regards sur le cinéma négro-africain (Bruxelles :
             OCIC, 1987) ; Roy Armes, Third World Filmmaking and the West (Berkeley : University of California
             Press, 1987); et Manthia Diawara, «Oral Literature and African Film : Narratologie dans Wend Kuuni»,
             Présence Africaine, no 142 (1987) : 36-49.
             5. Françoise Pfaff, Le cinéma d'Ousmane Sembène : Un pionnier du cinéma africain (Westport, CT :
             Greenwood Press, 1984). Voir également Françoise Pfaff, Twenty-Five Black African Filmmakers
             (Westport, CT : Greenwood Press, 1988) ; Mbye Cham, Ex-Iles : Essays in Caribbean Cinema (Trenton,
             NJ : Africa World Press, 1992); et Black American Cinema : Aesthetics of Spectatorship, ed. Manthia
             Diawara (New York : Routledge, 1993).
             6. Férid Boughedir, «The Principle Tendencies of African Cinema», in African Films : The Context of
             Production, ed. Angela Martin (Londres : British Film Institute, 1982), 79. Voir également Férid Bou-
             ghedir, « L'Image Apprivoisée », Jeune Afrique 914 (12 juillet 1978).
             7. Teshome Gabriel, «Towards a Critical Theory of Third World Films», dans Questions of Third Cin-
             ema, ed. Jim Pines et Paul Willeman (Londres : British Film Institute, 1989).
             8. Last Grave at Dimbaza, réalisé par Chris Curling et Pascoe Macfarlane (1974).
             9. A Dry White Season, réalisé par Euzhan Palcy (1989).
             10. Warrior Marks, réalisé par Pratibha Parma et Alice Walker (1993).
             11. Wend Kuuni, réalisé par Gaston Kaboré (1982).
             12. Gabriel, «Towards a Critical Theory of Third World Films», 34.
             13. Ibid, 35.
             14. Roy Armes et Lisbeth Malkmus, Arab and African Filmmaking (Londres : Zed Books Inc., 1991), 183.
             15. Ibid, 193.
             16. Manthia Diawara, African Cinema (Bloomington : Indiana University Press, 1992), 32.
             17.  Camp de Thioroye, réalisé par Ousmane Sembène (1988) ; Yaaba, réalisé par Idrissa Ouédraogo
             (1989).
             18.  First Blood, réalisé par Ted Kotcheff, avec Sylvester Stallone (1982). Dirty Harry, réalisé par Don
             Siegel, avec Clint Eastwood (1971).
             19. Armes et Malkmus, Arab and African Filmmaking, 210-211.
             20. Diawara, African Cinema, 141.
             21. Ibid, 166.
             22. La Vie est Belle, réalisé par Ngangura Mwezé et Benoît Lamy (1987).
             23. Gabriel, Troisième Cinéma, 116.
             24.  Burton, Julianne. «Marginal Cinemas and Mainstream Critical Theory», Screen 26, no. 3-4 (mai-
             août 1985) : 2-21. Voir également Trinh T. Minh-ha, Woman, Native, Other: Writing Postcoloniality
             and Feminism (Bloomington: Indiana University Press, 1989). Minh-ha, tant dans ses écrits que dans
             ses expériences cinématographiques, a démontré plus concrètement que quiconque comment la ren-
             contre de l'Afrique et des pratiques déconstructivistes peut enrichir et dynamiser le cinéma mondial
             africain émergent. Reassemblage (1982), comme tout autre film africain indigène, a effectivement pro-
             blématisé l'œil objectivant de la caméra, l'hypothèse selon laquelle la caméra peut simplement enregistrer
             une vérité existante sur la culture africaine, ainsi que la notion qu'une représentation "correcte" est pos-
             sible. Elle initie un genre de film déconstructiviste à la réflexion critique qui utilise la critique contem-
             poraine de manière inattendue pour reformuler la question de l'authenticité de la représentation.
             25. Tomás Guttiérez Alea, «The Viewer's Dialectic, Part 1», Jump Cut, n° 29 (février 1984).
             26. Hyènes, réalisé par Djibril Diop Mambéty (1992) ; Friedrich Dürrenmatt, La visite (1956).
             27. Touki Bouki, réalisé par Djibril Diop Mambéty (1973). Le Franc, réalisé par Djibril Diop Mambéty
             (1994).
             28. Alexandrie, Encore et Toujours (1990) de Youssef Chahine est un autre exemple de ce quatrième
             ou cinquième cinéma, lieu de rencontre d'un nombre indéfini de moments dialectiques entre les cultures,
             oppositionnel sans trop serrer la politique de l'identité et les binarismes modernes. Alexandrie s'inspire
             de Shakespeare et d'autres textes de la tradition occidentale pour discuter de l'identité égyptienne, y
             compris une parodie quelque peu affectueuse d'une séquence de danse hollywoodienne qui pourrait
             rappeler Guys and Dolls (1955). D'une certaine manière, Alexandrie peut être lu comme une réponse
             aux théoriciens de l'identité et de la culture nationales qui restent bloqués sur l'opposition entre l'Occident
             et l'Afrique, revendiquant un champ d'influence beaucoup plus large que celui de la culture populaire.
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