Page 106 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France Le chanvre indien, devenu tellement français
de travail et le souvenir instantané de ce qui dirige l’action, ne soit,
à l’instar de l’alcool, incompatible avec la conduite des engins à
deux et quatre roues, comme celle des engins de chantier. Au seuil
élevé de détection de 2 microgrammes de THC par litre de sang,
l’étude SAM (stupéfiants et accidents mortels de la route), il y a
une douzaine d’années, avait déjà rendu le cannabis responsable
de plus de 300 morts par an, sur les routes de France. Cette même
étude montrait que l’association du cannabis à l’alcool multipliait
d’un facteur 14 le risque d’accident mortel de la route. Depuis
que l’on sait doser le THC au seuil de 0,2 microgrammes par
litre de sang, une telle étude n’a pas été refaite. Elle aboutirait
inévitablement à une incrimination beaucoup plus forte de la
responsabilité du cannabis dans les accidents de la circulation et
du travail. Lorsque le cannabis disparaît du sang, ce n’est pas, on
l’a dit, pour s’éliminer dans les égouts de la ville, mais pour aller
dans le cerveau, pour y agir, puis s’y stocker ; de là l’importance
qu’il y a de savoir mesurer les faibles doses résiduelles sanguines,
contemporaines de fortes concentrations cérébrales.
La toxicité somatique du cannabis est importante
L’adjonction au tabac de la résine du cannabis (shit ou haschisch)
accroît de 200°C la température de combustion de ce tabac.
Cette température plus élevée pousse plus loin la décomposition
thermique de l’élément végétal ; ce qui produit : environ 7 fois
plus de goudrons cancérigènes ; au moins cinq fois plus d’oxyde
de carbone (CO) ; et une fumée encore plus irritante pour les voies
respiratoires. Ce constat fait attendre des cancers des sphères ORL
et broncho-pulmonaire, plus fréquents et plus précoces, qu’avec le
seul tabac.
La fumée du cannabis comporte, on l’a dit, davantage d’oxyde
de carbone (CO) que celle produite par la combustion du seul
tabac. Ce gaz toxique réduit la capacité de transport de l’oxygène
par l’hémoglobine du sang, depuis les poumons (qui le captent)
jusqu’aux tissus, en particulier les muscles (qui le consomment).
L’usage du cannabis est une vraie mauvaise idée pour les sportifs.
Elle est en totale contradiction avec les subterfuges dont ils usent
par ailleurs pour augmenter leur taux d’hémoglobine et son pouvoir
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