Page 249 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                         Actions pédagogiques



                   d’enseignement qui leurs ont été dispensées sur les toxicomanies
                   pour le concours, sur le mode du volontariat, seraient formés (dans
                   l’année suivant leur réussite au concours) d’une façon intensive
                   sur  ce thème, par un module d’une quarantaine  d’heures, avec
                   contrôle des connaissances et validation. Ils seraient armés pour
                   répondre aux principales questions que ne manqueraient pas de
                   susciter leurs interventions auprès des écoliers,  des collégiens
                   et des potaches.  Ces interventions  seraient  rémunérées,  à
                   l’instar  des émoluments  qui sont servis à d’autres  étudiants  de
                   deuxième année qui participent au tutorat offert aux étudiants de
                   la PACES. Cet exercice constituerait un très bon apprentissage à
                   la communication sur des problèmes sanitaires. Ces informateurs
                   seraient guidés/encadrés par un document relatant le contenu à
                   dispenser à chaque niveau du cursus éducatif.
                      À l’école, le maître ou la maitresse assisterait à ces cours, afin
                   de pouvoir les prolonger  avec  les élèves  par  des débats  et  des
                   explications complémentaires.
                      Dans le secondaire, ce serait le professeur des sciences de la
                   vie et de la terre qui viendrait en appui du message délivré, pour le
                   prolonger. Ainsi, chaque année, chaque élève, bénéficierait d’une
                   à deux heures d’un enseignement  consacré aux toxicomanies,
                   prolongé  par  des  explications  (et  pas  des commentaires)  qu’en
                   donnerait,  en tant que de besoin, l’enseignant  désigné comme
                   référent, pour la classe, sur ces toxicomanies.
                      Ces actions  se prolongeraient  à l’université,  à l’intention
                   des étudiants des premiers  cycles  ;  mais  à  ce  niveau  d’études,
                   l’enseignement serait effectué par des professeurs de médecine ou
                   de pharmacie. Ainsi, sur 14 années successives, à raison d’une à
                   deux heures de cours et d’une heure d’entretien dirigé/débat, cela
                   ferait un total de quelque 35 heures consacrées à cette thématique,
                   si importante dans notre pays touché à un très haut niveau par
                   le péril toxicomaniaque.  Toutes les drogues seraient traitées,
                   en insistant beaucoup sur le tabac  et l’alcool  ; n’en déplaise
                   aux puissants lobbies, qui sont à la manœuvre pour préserver
                   et plus encore accroître les énormes bénéfices qu’ils retirent de
                   l’intoxication de notre société.


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