Page 30 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                                                                                       Drogues, toxicomanies, addictions



                 libération de dopamine, tandis que le blocage qu’elle effectue de
                 ses récepteurs du type A a, accroît l’affinité de la dopamine libérée
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                 pour ses récepteurs des types D  et D .
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                   La nicotine (du tabac) agit en stimulant les récepteurs
                 nicotiniques, qui sont en fait ceux d’un neuromédiateur présent en
                 de nombreuses régions du cerveau, l’acétylcholine.
                   L’amphétamine  (drogue de synthèse), après avoir pénétré
                 dans les neurones dopaminergiques, promeut  une libération  de
                 dopamine, indépendamment  de l’activité  électrique  du neurone
                 (qui, physiologiquement, commande à cette libération).
                   La cocaïne (des feuilles du cocaïer) s’oppose à la reprise (ou
                 recapture)  de la  dopamine  libérée  (en  inhibant  un transporteur
                 spécifique de la membrane des neurones dopaminergiques, qui a
                 pour fonction de réintroduire dans le neurone la dopamine qu’il
                 a libérée). La dopamine demeure ainsi plus longtemps et à une
                 plus haute concentration  dans l’espace  interneuronal (synapse),
                 ce qui accroît la probabilité qu’elle stimule ses récepteurs post-
                 synaptiques des types D  et D .
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                   La morphine (de l’opium, issu du pavot) et plus largement les
                 morphiniques (dont en particulier l’héroïne), agissent en stimulant
                 des récepteurs opioïdes du type mu (µ), ce qui accroît la libération
                 de dopamine accumbique.
                   Le tétrahydrocannabinol  (THC du cannabis/chanvre  indien),
                 agit en stimulant des récepteurs cannabinoïdes  du type CB
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                 qui, indirectement,  activent les neurones dopaminergiques
                 méso-accumbiques.
                   Ainsi,  ces  drogues,  comme  toutes  les  autres,  intensifient  la
                 transmission dopaminergique dans le noyau accumbens, faisant
                 de cet effet une véritable signature neurobiologique de leur statut
                 de drogue et de la dépendance psychique qu’elles induisent.
                   Le plaisir de boire quand on a soif, celui de manger quand on
                 a faim, le plaisir des ébats sexuels ont un mécanisme en commun
                 avec  l’effet  des drogues, qui  repose  sur ce  qui  a  été  appelé  le
                 « système de récompense ».
                   Le système de récompense est, de façon ancestrale,  au
                 service de la survie de l’espèce (par la satisfaction de ses besoins
                 hydriques et alimentaires) ainsi que de sa pérennité (en l’incitant


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