Page 71 - Desastre Toxicomanie
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Le désastre des toxicomanies en France                       Immersion dans l’alcool



                   exportons ; cela représente notre deuxième secteur d’exportation
                   après  l’aéronautique  ;  apportant  à  notre  balance  commerciale
                   (néanmoins très déficitaire) 7,5 milliards d’euros.
                      À partir  de ces paramètres  économiques,  on comprend que
                   les pouvoirs publics avancent à pas de Sioux sur les avenues de
                   l’alcool ; d’autant que les lobbies sont très puissants et que le corps
                   électoral dans les régions viticoles, est très sensible aux mesures
                   restrictives.
                      Partant de ce constat, les tenants de la légalisation du cannabis
                   recourent à une grosse ficelle (de chanvre évidemment) qui leur
                   fait clamer : « puisque l’alcool est licite, en dépit des dégâts qu’il
                   provoque, il n’y a pas de raison de maintenir le caractère illicite du
                   chanvre indien ». Bref, ils se servent d’un drame, car l’alcool en
                   est trop souvent un, pour essayer d’aggraver celui qu’ils feignent
                   d’ignorer, l’intoxication de notre jeunesse par le shit. Gribouille
                   se jetait à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie. Eux, qui
                   n’ignorent rien des méfaits de l’alcool, s’en servent pour obtenir
                   la légalisation du cannabis ; ce qui ne manquerait pas de décupler
                   sa consommation et, partant, ses méfaits.
                      La diminution importante (50 % environ) de la consommation
                   d’alcool, au cours du dernier demi-siècle,  doit émouvoir les
                   alcooliers,  si l’on interprète  les subterfuges qu’ils mettent  en
                   œuvre pour « rattraper le coup » avec : le piégeage des adolescents
                   par les Premix ; le « détricotage » de la loi Évin qui limitait la
                   publicité sur les boissons alcooliques ; les prix qu’ils consentent
                   aux organisateurs de manifestions festives pour faciliter l’accès
                   à l’alcool des festivaliers  ; les «  happy hours », l’assaut de la
                   clientèle féminine par le vin rosé ; l’accréditation du concept qu’il
                   ne peut y avoir de vraies fêtes sans ivresse ; l’imputation aux vins
                   (rouges en particulier) de vertus thérapeutiques….


                   Alcool et grossesse
                      L’étude princeps du docteur Paul Lemoine (Nantes), publiée
                   en 1968 dans une modeste revue médicale  régionale (l’Ouest
                   médical), a fait connaître les effets néfastes (j’allais dire nez-face,
                   en raison des atteintes du visage) pour le bébé de la consommation
                   d’alcool  par la femme  enceinte  ; le syndrome d’alcoolisation


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